Accepté Candidature de Vaegon !

Bonjour à toutes et à tous !



Je postule ici pour le poste envié de rédacteur... Mais cette candidature seras atypique : non, je ne vais pas faire une présentation d'une map ou d'un mod. En effet, j'aimerai faire revivre les sections : Textes RP et poésie !

Depuis trop longtemps elles sont un désert malheureux... Mais avant d'appuyer ma candidature, passons à ma présentation !

Je m'appelle Thomas, et, bien que n'ayant que 15 ans et demi, je me targue d'une certaine maturité, élément nécessaire à la bonne marche de Minecraft France. Je rentre donc dans une semaine (oui, c'est la fin des vacances) au lycée. Passionnée d'architecture, d'histoire, de généalogie, de littérature et de géopolitique, j'écris beaucoup.

J'écris. Depuis la moyenne section où je dictais des histoires à mes parents jusqu'à cette année où mes premières nouvelles sont en cours d'édition ! Écrire est plus qu'une passion pour moi : je n'ai jamais cessé de noircir feuille de papier, de marteler mes touches d'ordinateurs.

C'est ainsi que j'adorerais reprendre ces deux rubriques, pour leur redonner un vent de jeunesse (plutôt les ressusciter, vu l'état actuel des choses). Mais au lieu de perdre mon temps, voici trois poèmes et les débuts de deux textes Rp.

Bonne lecture !



Les poésies :



Deux feux dans les nuits des dieux déchus,

Flammèches embrasant les mangeoires brisés,

Sur ces deux brasiers la haine a plut,

Aubépine et lierres arrachés, pourtant liés,



C'est un mur de dément qu'ils gravissent,

Mais le souffle qui un jour les a ravis,

Laissent planer amours qui bruissent,

Sur leur deux vies suppliantes c'est la lie,



Combattre, s'aimer et courir à l'avant de la rue,

Ce sont deux corps cheminant dans le ru,

Deux amours qui veulent mais taraudés par la peur,



Des lits froids d'antan c'est l'amour présent,

Mais mugit à l'oreille ce cruel vent,

Au bout du soleil, ils meurent.





Ils s'aiment de ces vents passagers,

Se regardent comme le ressac inlassable,

Yeux vaporeux qui se lasseront de ces amours futiles,

Amants silencieux d'un brouillard sur le petit soir,

Transi par la morsure de cette bise du superficiel,

Sentiments évoqués et corps frôlés par la norme,

Ce sont eux, les deux ombres qui n'enlaçaient qu'un miroir,

Deux corps creux dans des lits froids,

Leurs buées sur le trottoirs et ils paraissent euphorique,

Ce n'est pourtant qu'haleine d'une brume impassible

a cet amour qui n'as pas raison d'être,

Dans la nuit vaporeuses deux âmes se sont frôlés,

Leur feux respectifs n'ont rien produit

d'autre que cette bruine luisante

qui coule en rigole caves,

éclatées sous le pas

de ces passants indifférents.





Je suis vivant pas le voisin,

Jour gris en guirlande illumine les décombres,

de la vie qui s'effondre,

Je respire et pas l'écolier d'en face,

Mon lustre à tanguer c'est l'avenir

pour le palier d'à côté,

Mon jardinet vivace juste poussiéreux,

Beaucoup trop de linceuls chez le postier,

Pour moi c'est le jour pas pour mon hameau,

Toujours dans l'église fidèles erratiques,

Eux ont survécu pas leur voisins





Un début de nouvelle SF :



The Red Wave
Chapitre 1 : Le dessin rouge


Je vole sur les immensités océanes. Ils sont tous morts, tous fous. Notre monde est perdus, ils ne le savaient pas, les noyés exhalent les dernières goulées d'airs.
Ils sont tous là, sous les abysses bleutées.
Il ne reste plus que moi.
Mon nom est Dante. Si seulement ils avaient su, vu et écoutés les signes... Nous n'en serions pas là... Mon nom est Dante, et écoutez ma parole avant que, moi aussi, je ne sombre à jamais dans les eaux profondes.
Je suis le dernier humain.
Le dernier depuis la Vague Rouge.

Tout commença un hiver de 2005, dans une petite école de Fort Lauderdale, Floride. Mme. Tyler, jeune femme plantureuse regardait ce jour là, gris et morne, à travers la vitre. Ses jeunes élèves étaient agités, attendant de pouvoir se dégourdir les jambes : il pleuvait tant qu'elle n'avait pu les faire sortir.
Elle eut alors une idée, une activité dessein. Rien de plus anodin non ? Elle se tourna, claqua des mains pour attirer l'attention des bambins. Une rafale de vent couvrit sa consigne, qu'elle dut répéter :
_ «Les enfants, arrêtez vos bavardages ! Nous allons dessiner la mer. Prenez des crayons, des feutres, et allez, nous avons peu de temps avant la fin de la journée ! »
Ils se mirent à gazouiller en s'emparant des larges feuilles de mauvaises qualités. Dehors, la mer grise et houleuse léchait la jetée.
Son instinct l'avertit que c'était le premier jour. Un frisson secoua sa charpente, et elle fut prise d'une envie de bête de se réfugier sous une table. Elle poussa un gémissement. L'onde de terreur sembla traverser tout le bâtiment, et quelques enfants se mirent à pleurer.
Puis cela disparut, comme la marée furieuse, non loin de là. Les écoliers, sous le choc, se regardèrent, ne parvenant pas à comprendre cette peur collective.
Mais, au milieu de cette cohorte d'hébétée, un enfant riait. Oui, le petit Dante riait, innocemment. Durant cet instant de pure terreur, il avait finit son coloriage.
Mme. Tyler fut tétanisée : comment avait-il pu trouver cela hilarant ? Ah ! Mais enfin serait elle en train de devenir complètement folle ? Ça arrive a tout le monde d'avoir une peur, comme ça, c'est sans doute ces ombres pluvieuses dehors... Et ces néons de fin de journée à l'intérieur. Peu à peu les chairs rosirent et les paroles naquirent à nouveau.
La terreur bestiale qu'ils avaient tous ressentis fut oubliée. Dante, cet enfant solitaire, isolée, ne riait plus : il fixait son coloriage, fasciné par son jeu de couleurs primaires. La maîtresse n'y fit pas attention. Les enfants finirent leur dessin, inconscient de la transe du petit enfant qui s'appliquait furieusement sur sa feuille comme sur un chef d'œuvre posthume.
16H45. Elle avait presque chaud, et c'était bien, ce frissonnement intrinsèque n'était plus qu'un souvenir palot, et cette tempête semblait avoir faiblit depuis ce moment de prostration. Elle rajusta son col.
Un premier parent entra, trempé, son ciré marron dégoulinant sur le linoleum aseptisé de la salle. C'était un homme joufflu, jovial, semblant sortit d'une douce après-midi et pas de cet ouragan qui se déchaînait. Il partit d'un :
_ « Bonjour... Euh bonsoir !
_ Oui Mrs. Evans ?
_ Je viens chercher Dante, tout s'est bien passé ?
_ Oui... Oui, » Elle fut soudainement prise d'une excessive pâleur.
_ « Qu'y a t-il ?
Oh... rien, j'ai du prendre froid, avec ce temps ! » Mentit-elle. Elle se résonna : le vent lui avait fait peur, voilà tout, et un enfant avait rit de la peur de ses camarades. Voilà tout.
_ « Bien... Ah, je vois qu'il a un dessein !
L'enfant se jeta dans les bras de son père, qui poussa une exclamation :
_ « Mais c'est fou ! Vous avez vu ça ?
Quoi non ? » Elle fut reprise de cette terreur viscérale.
_ « Eh bien, il a dessiné l'océan rouge. Rouge sang, c'est très original Dante ! Il dégouline presque, tu as du forcer dessus pendant un temps fou ! Super, Dante !



Un autre début :



Nuit éveillée



A Léa,







Par delà les pinèdes obscures, les dunes mouvantes, la nuit n'avait plus prise. C'est du moins ce qui lui semblait. Les crêtes lointaines étaient constamment agités de soubresauts, il y avait l'ennemi. Les éclairs de son canon, les lumières éphémères de ses bombes, le filigrane des tranchées. Quelques fois une souche déraciné, comètes désespéré troubler la nuit grondante. Elle le savait, l'ennemi des contes de son enfance était juste là, derrière la forêt.

Adossée sur son balcon, en nuisette, elle ne se lasser pas de contempler ces furies humaines. Comme à chacun de ses éveil, lors du couchant, elle regardait le saisissant spectacle des ors du soleil déclinant venant moirer le feu des chasseurs. Elle se plaisait à imaginer que sa ville était entouré d'un halo d'orage statiques. Une pensée bizarrement rassurantes, de savoir toutes ces armées mobiles ceignant son petit paradis.

Vivre avec cette orage en demi-teinte, ça aussi elle avait appris. Ne plus faire attention aux milles éclairs lointain, à leur inéluctable détonation en pépiement. Et si l'on fermait bien les yeux, l'écho de cette bataille brumeuse semblait un ressac irrégulier. Ce soir là, à peine éveillé elle humait cette odeur persistante, telle une rose vénéneuse vous rappelant l'emplacement d'un charnier non loin de votre idylle. La poudre acres, salée par les embruns, la résine volatile et les hortensias du jardin ; c'en était presque écœurant : une subtile architecture de mort vivace. Avec la lune claire la ville s'éveillait doucement, les bars clos, les dancing éteint s'agitant avec les noceurs descendant de leur tanière.

Toute la station balnéaire n'avait que cette pulsion de vie. Vivre avec la mort en diadème tout autour des villas. Aimer ces hommes d'un soir, qui déjà le lendemain quitterait cet havre débauché vers les crêtes. Se saouler, fumer, et planer bien au delà de l'enfer tonitruants, de la réalité sordide. Aux yeux de beaucoup, elle était encore une enfant, mais les malheurs, au lieu de l'ébranler, en avait fait une femme du haut de ses seize ans. Tout de grâce, de finesse, elle vivait ce rêve qu'enfant les petites filles hallucinent. Léa la princesse de la nuit. La jeunesse en saccade diluvienne, cette vie qui n'existait plus vraiment pour personne, mais que l'on orchestrait tout de même en attendant la paix.

Mais quand viendrait l'aube derrière la forêt ? Et qui la voulait, cette azure paisible et sans remous ? C'était bien en fin de compte, tout ces réservistes, cet isolement où tout un chacun y trouvait son compte. Ils vivaient un cauchemar bienheureux, fait de fêtes sous les lit de missiles. Sauf que jamais un engin de mort n'avait pénétrés leur enclos repus. C'était vaporeux comme la foudre qui menace mais qui jamais ne tombe. Après tout pourquoi pleurer pour ces hommes d'une contrée lointaines ? Ils passaient, vivaient une nuit de beuveries, encore vêtue de leur habits civils. Puis le lendemain, ils prenaient les sentiers...



J'espère que vous avez apprécier ces quelques fragments !



Merci de votre attention !



Cordialement,



Vae'

 

Je suis conscient de tout cela, mais étant donné mon âge j'ai souhaité me justifier. Ensuite qu'entend tu par rien de bien folichon ? Et qu'elle est la conclusion de ton message ?

 

Bonjour,

Bien que très pris par la rentrée, me revoici. Je vais vous écrire un article sur une map par exemple, qui sera posté dans la journée sur cette candidature !

Cordialement,

Vae'

 

[NOTE] En recherchant des screenshot, j'ai découvert sur la page google que cette map avait déjà fait l'office d'un article, que je n'ai pas lu.


MAP : King's landing [Westeroscraft] [1.10.2]

Cette map de construction est peut-être l'une des plus incroyables de minecraft. Les fans de la saga déjà mythique l'auront reconnu : c'est Port Réal (kingslanding en anglais), la capitale des Sept Couronnes (issu de Game Of Thrones). Et oui ! Sur cette map extraite de la reconstitution totale de l'univers par le serveur Westeroscraft, vous allez tout voir.



En effet ce serveur de construction à rejoint le firmament des builders minecraftiens. Ils ont figurés dans des journaux, on fait la une de tout les sites dédiés à notre jeu. Ce sont des travailleurs acharnés, leur soucis du détail est inégalées : ils vont jusqu'à réfléchir sur la position des torches dans les maisons, l'état des champs : leur monde est plus réaliste, plus fidèle que celui imaginé par R.R.Martin. Ce travail gigantesque qu'ils ont entamés depuis plusieurs années est loin d'être terminé, mais dans le joyau de leur travail, vous y retrouverez tout ce qui a fait d'eux une des team phares de minecraft.




Plus de 3 000 bâtiments ont été édifiés, avec leurs secrets, chacune de leurs pièces finement aménagées. Vous ne manquerez pas de découvrir dans cette marée de ruelles, de palais, de septuaires, les grands bâtiments de la série. Se promener dans ce chef d’œuvre de minecraft c'est entrer dans la saga mythique, dans l'univers tentaculaire de ses livres. En effet, chacune des scènes se déroulant dans la ville a eu son décor et ses chausses-trappes reconstitués. Que dire du donjon rouge qui jette son ombre impétueuse sur les quartiers misérables en contrebas ?

Tout simplement gigantesque, je n'ai moi-même pas finis de l'explorer, tant ses passages secrets sont nombreux, ses enfilades de salles interminables. L'on fera un tour par les communs et les forges, avant d'aller se restaurer dans les vastes cuisines. C'est sans parler de sa fantastique salle du trône, derrière laquelle on retrouve un passage qui mène tout droit au port.

Ce dernier compte des dizaines de voiliers, de vaisseaux en tout genre, en dehors de l'enceinte pourpre de la ville. Passez l'une des nombreuses portes de Port Réal, enfoncez vous dans les marchés, les maisons-closes, les tanneries et les casernes. Visitez les réserves secrètes des guildes, les égouts serpentant sous toutes la ville. Enfoncez vous dans les hameaux miséreux, et priez dans l'immense grand septuaire. Méfiez vous des quartiers populaires, sous leur fange se cache un dédale souterrain où les trafiquants et esclavagistes se feront un plaisir de vous écharper. Vous n'aurez pas finis de vous étonner de découvrir l'ampleur de ses souterrains où Cersei fut enfermée, ses salles incroyablement ciselés.

Poussant le détail jusqu'au bout, la team a reconstruit derrière des chantiers navals saisissant de réalisme, le grand tournoi. Encore une prouesse que de faire figurer la brise en ces tentes princières. Et que dire de tout les charmes de la campagne, de ses petits manoirs la piquetant.








Une vue d'ensemble incroyable, une houle de maisons, des quartiers délimités, une formidable étude de la ville médiévale insérée dans un fantastique ahurissant. Vous n'aurez pas finis de vous en émerveiller. Pour la visiter, comptez de nombreuses heures : amusez-vous. Chaque maison vous réserve sa surprise, et, si le cœur vous en dit, allez faire un tour sur leur serveur.

Voici une vidéo de la team :



Une carte interactive de la map :

http://www.minecraftworldmap.com/worlds/JllAn/full#/3386/64/13293/-3/0/0

Le lien de téléchargement :

http://www.planetminecraft.com/project/showcase---kings-landing-an-epic-city-1843386/