Texte Un mini-jeu version RP

Bonjour à tous et à toutes,
Il y a quelques jours, j'étais sur un serveur dont je ne sais pas si j'ai le droit de citer le nom, où sont regroupés une quinzaine de mini-jeux pour le moment. J'en ai choisi un que j'apprécie particulièrement, et durant une partie, je me suis dit, pourquoi ne pas essayer de raconter cela mais un peu plus RP? Je l'ai fait, ou du moins j'ai essayé, et voici ce que ça donne :

Nous étions seize membres d'équipage sur ce bateau. Nous naviguions, ou plutôt non, nous volions (car oui, c'était effectivement un bateau volant) depuis environ une semaine. Des vents de face avaient ralenti notre voyage, mais le capitaine nous disait que nous serons arrivés dans trois jours. Nous transportions des tonneaux de vin et des caisses de viande salée de ma ville natale à la capitale.

Chacun vaquait à ses occupations, quand nous l'entendîmes ; un cri, un rugissement terrible, auquel répondit un autre, puis un autre. Ces rugissements appartenaient à la pire espèce animale que l'on puisse croiser en vol. Il s'agit bien entendu de dragons. Ces bêtes noires ne crachent pas de feu, mais dès que leurs yeux violets vous ont repéré, c'en est fini de vous. Les dragons attaquent tout d'abord en fonçant sur les bateaux ou les bâtiments, afin de détruire les structures au maximum. Leur carapace d'acier les empêche de e blesser. Puis, ils cherchent les survivants et les envoient en l'air pour soit les affaiblir, soit les tuer. Personne ne peut survivre à une attaque de dragons.

Et ce n'est pas moins de cinq bêtes qui nous tournaient autour. Le capitaine s'équipa d'une armure en or, tandis que le reste se vêtit de côtes de mailles ou, comme moi, d'armures (peut-on vraiment parler d'armure?) en cuir. Les hommes en côte de mailles s'armèrent d'arc et de flèches, alors que les autres durent se contenter de simples haches en fer. Pris de panique,je descendis dans la cale, me disant qu'ils ne m'y trouveraient pas. Jusqu'au moment où on dragon traversa la couque, fendant le bas du navire en deux. Je remontai et me précipitai à la proue, en passant par l'étroit morceau de pont qui reliait encore les deux moitiés. Je me plaçai sur le bord, priant pour qu'aucun dragon ne vienne à moi. Je voyais des hommes tomber un à un dans le vide.

Soudain, un des bêtes passa à trois mètres devant moi, sectionnant le pont à deux pas de moi. Je fus presque soulagé, mais je levai tout de même les yeux pour essayer de les surveiller. Je vis un membre d'équipage accroché à la voile, caché par un pli. Nos regards se croisèrent, et je pus y lire la peur, mais aussi quelque chose ressemblant à de la résignation ; il savait autant que nous qu'il était inutile de combattre : les dragons avaient et auront toujours l'avantage.

Peut être n'aurai-je pas dû le regarder si longtemps, j'aurai certainement pu éviter ce qui va suivre. Un dragon que je n'avais pas vu m'envoya dans les airs, et je pus voir ce qui restait du navire ; une coque brisée, un mât arraché, et, là! Un morceau de voile qui tenait encore! En retombant, je m'efforçai de l'atteindre. Le choc fut rude, lorsque je m'y accrochai, j'eus l'impression que mes bras allaient rester accrochés, tandis que le reste de mon corps chuterait. Mais je tins bon. Sous moi, il n'y avait que du vide. Il restait trois hommes, moi compris ; un était debout sur ce qui restait du mât, et l'autre était sur le pont principal. Les dragons ne faiblissaient pas. Je priais pour qu'aucun d'eux ne déchire le morceau de tissu qui me retenait. Malheureusement, cela arriva.

La bête passa, je tombai. C'est une drôle de sensation que de chuter dans le vide ; un mélange entre calme et peur. Je me sentais presque bien. Je ne sais combien de temps cela a duré, je dus m'évanouir.

Je me réveillai dans mon lit en sursautant, et l'envie de coucher sur le papier ce qui m'étais arrivé me prit. Mais cela s'est-il vraiment passé?


Voilà voilà! J'espère que ça vous a plu, et désolé pour les fautes.
Sur ce, bonne journée, ou bonne soirée.

P.S. Merci de ne pas utiliser ce texte sans mon accord.