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Floodatorium

Discussion dans 'Discussions diverses' créé par Endy, 27 Mai 2012.

  1. Polymeth

    Polymeth Mineur de Diamants

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  2. Kayase

    Kayase Furie Nocturne

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    Sinon...... bijour ! [​IMG] [​IMG]
    Cuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm Shhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooootttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
     
  3. Nolan-XX

    Nolan-XX Modérateur
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    LET'S GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
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  4. Polymeth

    Polymeth Mineur de Diamants

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    Encore 12 pages D:
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    On se croirait sur Wikipedia steuplai o/
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  5. Poireau

    Poireau Résident de l'End

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    Ouais, mais douze pages comme ça c'pas fun. :c
     
  6. FloxHunt

    FloxHunt Résident du Nether

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    Wouallah ^^ 100 images atteintes xD
     
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  7. Polymeth

    Polymeth Mineur de Diamants

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    On se croirait sur Wikipedia o/
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  8. Nolan-XX

    Nolan-XX Modérateur
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    Et ça c'est fun ?
    Le sigle BDSM (pour « Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadomasochisme ») désigne une forme d'échange contractuel utilisant la douleur, la contrainte, l'humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène. Au centre des pratiques sadomasochistes et fondé sur un contrat entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé), le BDSM fait l'objet de pratiques très variées.

    Sommaire
    Sadomasochisme

    Tomba della Fustigazione (Tombe de la flagellation), VIe siècle av. J.-C..
    Krafft-Ebing, l'eugéniste Havelock Ellis ont utilisé le terme sadomasochisme. D'après Gilles Deleuze, Charles Féré l'aurait aussi utilisé. À la même époque Friedrich Nietzsche écrit :

    « Si la souffrance, si même la douleur a un sens, il faut bien qu’elle fasse plaisir à quelqu’un. Dans cette voie, il n’y a que trois hypothèses possibles. L’hypothèse normale, morale ou sublime ; nos douleurs font plaisir aux dieux qui nous contemplent et nous surveillent. Et deux hypothèses perverses : la douleur fait plaisir à celui qui l’inflige, ou à celui qui la subit. Il est évident que la réponse normale est la plus fantastique et la plus psychotique des trois1… »

    Krafft-Ebing estime que le masochiste est le contraire du sadique2. Il est, cependant, très dubitatif puisqu'il écrit :

    « L’instinct de conservation agit contre les suites extrêmes du masochisme, et c’est pourquoi le meurtre et la lésion grave, qui peuvent être commis dans la passion sadique, n’ont autant que je sache, aucun pendant passif dans la réalité. Mais dans les rêveries, les désirs pervers d’individus masochistes peuvent fort bien aller jusqu’à ces conséquences extrêmes2… »

    Krafft Ebing dans son livre traite le masochisme et le sadisme séparément. Gilles Deleuze nie l’unité sado-masochiste.

    Pour Freud, il s’agit d’une :

    1. Rencontre intérieure, dans la même personne, entre instinct et pulsion. « Celui qui, dans les rapports sexuels prend plaisir à infliger une douleur est capable aussi de jouir de la douleur qu’il peut ressentir. Un sadique est toujours en même temps un masochiste, ce qui n’empêche pas que le côté actif ou le côté passif de la perversion puisse prédominer et caractériser l’activité sexuelle qui prévaut3 »
    1. L'argument d'une identité d'expérience, le sadique ne pourrait prendre du plaisir à la douleur d’autrui s’il n’avait d’abord éprouvé « masochistement » le lien de sa douleur et de son plaisir4. Gilles Deleuze trouve cet argument curieux, car Freud « l’énonce dans la perspective de sa première thèse, où le sadisme précède le masochisme. Mais il distingue deux sortes de sadisme : l’un de pure agressivité, qui cherche seulement le triomphe ; l’autre hédoniste qui cherche la douleur d’autrui5. »
    1. Le transformisme, les pulsions sexuelles sont susceptibles de passer les unes dans les autres. « (retournement en son contraire, retournement contre soi) ». Gilles Deleuze s’étonne car Freud dit-il « a vis-à-vis du transformisme en général une attitude extrêmement réservée6. »
    Si Sigmund Freud a confirmé le terme sadomasochisme cité par Krafft-Ebing, il se retrouve, vers la fin de sa vie, devant une énigme. Il avoue qu'« il est d'ailleurs rare que les tortures masochistes produisent la même impression de sérieux que les cruautés — fantasmées ou mises en scène — du sadisme7. »

    Monstre sémiologique
    Freud pose ainsi une première pierre à la pensée de Gilles Deleuze8, pour qui l'association par Freud des deux termes, sadique et masochiste, provoque « monstre sémiologique » dans le sens où le sadique, celui qui fait souffrir dans l’œuvre de Sade, n'est pas une personne qui pourrait faire partie de l'univers mental du masochiste chez Leopold von Sacher-Masoch. En effet, le sadique (chez Sade) se complaît dans la souffrance de l'autre à condition qu'elle ne soit pas consensuelle « et en jouit d'autant plus que la victime n'est pas consentante8 », alors que le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch) aime à régler, dans des contrats, les modalités diverses de sa « soumission. » De ce fait, Gilles Deleuze l’écrit « sado-masochisme », considérant que sadisme et masochisme sont deux univers différents et qu'ils ne peuvent être de parfaits contraires, ni une parfaite complémentarité. Le sadisme étant un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; et, le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une « possession instituée », le masochiste veut établir une « alliance contractée. » Il précise qu'en cas de rencontre : « chacun fuit ou périt8. »

    Pour Gilles Deleuze : « À la base de la croyance en l’unité sado-masochiste, n’y a-t-il pas d’abord des équivoques et des facilités déplorables ? » Gilles Deleuze considère qu’il y a deux couples, l’un masochiste et son bourreau ; un masochiste pédagogue, faisant tous deux, masochiste et bourreau, partie intégrante du masochisme : « Si la femme bourreau dans le masochisme ne peut pas être sadique, c’est précisément parce qu’elle est dans le masochisme, parce qu’elle est partie intégrante de la situation masochiste, élément réalisé du phantasme masochiste en se faisant masochisante dans cette situation ». L’autre, la victime et le sadique. Une victime qui « appartient entièrement au sadisme. Elle est partie intégrante du sadisme9. »

    Jacques Lacan, juge comme suit l'analyse de Gilles Deleuze dans la présentation de Leopold von Sacher-Masoch.

    « Incontestablement, le meilleur texte qui ait jamais été écrit. J'entends, le meilleur texte comparé à tout ce qui a été écrit sur ce thème dans la psychanalyse10… »

    Pour Jacques Lacan, ce que vise le masochiste c'est provoquer l'angoisse de l'Autre. Le masochiste ne se projette nullement dans le sadique dont il cherche au contraire la capitulation en touchant son point d'angoisse11. Selon Julie Mazaleigue-Labaste : il devient donc impossible « de maintenir l'affirmation Freudienne selon laquelle il existerait une réciprocité entre sadisme et masochisme » 12.

    Jean-Paul Sartre, lui aussi, évoque le sadisme et le masochiste séparément. Il écrit que le masochiste pour satisfaire sa pulsion fait appel à une femme qu’il paye. Ou alors, il exploite l’amour des femmes, comme le faisait Leopold von Sacher-Masoch. Dans les deux cas la femme « s’éprouve » comme un objet sexuel. Ainsi Jean-Paul Sartre démontre que le masochiste ne s'adresse pas au sadique, mais qu'il éduque un bras armé pour tenir le rôle de dominant dans le monde masochiste.

    « En particulier le masochiste qui paye une femme pour qu'elle le fouette, la traite en instrument et, de ce fait, se pose en transcendance par rapport à elle. Ainsi le masochiste finit par traiter l'autre en objet et par le transcender vers sa propre objectivité. On rappelle, par exemple, les tribulations de Leopold von Sacher-Masoch qui, pour se faire mépriser, insulter, réduire à une position humiliante, était contraint d'utiliser le grand amour que les femmes lui portaient, c'est-à-dire d'agir sur elles en tant qu'elles s'éprouvaient comme un objet pour lui13… »

    Pour Michel de M'Uzan le masochiste pousse le tiers dans ses retranchement au point qu'il « se dégonfle ». Il confirme la transfiguration « classiquement invoquée » de l'esclave en maître14. Leopold von Sacher-Masoch lui-même se posait la question : « Qui est le marteau, qui est l'enclume ? » Selon Julie Mazaleigue-Labaste, M'Usan a décelé et souligné l'essentielle relation au tiers, bourreau ou dépositaire de témoignage masochiste, voué au mépris et à une instrumentalisation qui transparaissaient déjà chez Leopold von Sacher-Masoch12.

    Dans sa préface de la Vénus à la fourrure, Daniel Leuwers nous dit que dans la relation masochiste : « il s'agit de donner au dominant ou à la dominante, l'illusion d'un pouvoir alors qu'il se trouve sous l'emprise souterraine du dominé qui le force à le battre très précisément selon ses attentes et ses désirs »15.

    Selon Régis Michel, il confirme plus récemment :

    « Exit le sadomasochisme, créature monstrueuse d’un Frankenstein sémiologue, qu’on n’a mis en cage que pour l’exhiber à des fins hygiénistes dans les foires à concept de la morale bourgeoise16… »

    Et il précise :

    « Bataille est deleuzien avant l'heure, il sait bien que les deux ne font pas la paire, fût-elle freudienne16… »

    Selon Bernard Michel

    « Je préfère renvoyer au livre de Gilles Deleuze qui a montré que sadisme et masochisme ne sont pas complémentaire mais totalement séparés. et il site : « En fait le génie de Sade et le génie de Masoch sont tout a fait différents, leur monde incommunicant; leur technique romanesque sans rapport.» Il conclut à « la différence radicale entre l'apathie sadique et le froid masochiste»17 »

    .

    Quand Virginie Despentes parle de ses fantasmes de viol, elle est dans l’univers du fantasme masochiste, mais face au vrai viol qu’elle a subi. Elle dit qu’elle est face à la mort, victime non consentante dans l'univers du sadisme, plus de fantasme, mais la peur de la mort. Et ça change tout18. Si dans le fantasme masochiste, la rêverie, comme le dit Krafft- Ebing, le sadique à sa place. Il ne l’a pas dans le passage à l’acte avec le masochiste. Le masochiste cherche celui qui fait semblant et donc un bourreau sous contrat faisant intégralement partie de l’univers masochiste.

    Leopold von Sacher-Masoch rêve d’être cocu. Cocu à sa manière en dirigeant, choisissant l’amant de Wanda. Mais quand il est hors course, hors contrat. Il devient furieux. Sa misogynie devient explicite. « J'ai été un âne et j'ai fait de moi l'esclave d'une femme comprends-tu ? D'où la morale de l'histoire : qui se laisse fouetter mérite d'être fouetté… Mais, comme tu vois j'ai bien supporté les coups, le brouillard rose suprasensuel de mon imagination s'est dissipé et personne ne pourra plus me faire prendre les guenons sacrées de Bénares19 ou le coq de Platon20 pour l'image de Dieu 21.

    Selon Michel Foucault, « on peut dire que le S/M est l'érotisation du pouvoir, l'érotisation de rapports stratégiques » pour une source de plaisir physique, plutôt que la sexualisation de la souffrance et de la violence. Pour le philosophe « ce n'est pas la première fois que des gens utilisent les rapports stratégiques comme source de plaisir. Il y avait, au Moyen Âge, par exemple, la tradition de l'amour courtois, avec le troubadour, la manière dont s'instauraient les rapports amoureux entre la dame et son amant22,23,24. »

    L'érotisation du pouvoir dont parle Foucault correspond à ce qu'exprime Theodor Reik en disant que le masochiste caricature la violence de la société25. Selon Larousse, « les sexologues ne voient qu'un intérêt relatif à vouloir guérir, au nom de la « normalité », un état de fait où le couple trouve son équilibre », et l'encyclopédie précise : « Il n'en va pas de même du sadisme pathologique (agression, viol, etc.), qui relève d'un désordre grave de la personnalité26. » « La croyance à une unité sado-masochiste repose, non pas sur une argumentation proprement psychanalytique, mais sur une tradition préfreudienne, faites d’assimilations hâtives et de mauvaises interprétations génétistes, que la psychanalyse, il est vrai, s’est contentée de rendre plus convaincantes au lieu de les mettre en question27. » Pour Gilles Deleuze la lecture de Leopold von Sacher-Masoch permet de comprendre.

    Pour Élisabeth Lemirre et Jacques Cotin :

    « On a cru longtemps que le masochisme n'était qu'un sadisme qui, se retournant contre soi, s'attaquait à son propre moi. Il n'est plus possible de le prétendre depuis l'analyse de Gilles Deleuze28… »

    Enfin en novembre 2013 Les Éditions Robert Laffont rééditent une partie de l'œuvre de Leopold von Sacher-Masoch, dans un ouvrage intitulé « Œuvres Maîtresses. » Cécile Guilbert signe la préface. Elle confirme : « Gilles Deleuze publie sa décisive présentation de Sacher Masoch (...) qui brise enfin l'entité aussi floue que conceptuellement paresseuse de sadomasochisme, ce monstre sémiologique »29.

    Sacher-Masoch, écrivain autrichien propose des contrats dans le but d'être humilié ou de subir des sévices plus durs. Il met en scène son programme masochiste dans son roman La Vénus à la fourrure (masochisme de Leopold von Sacher-Masoch). Par la suite il ne cessera de manipuler ses compagnes et, plus précisément, Wanda son épouse pour qu'elles incarnent le rôle de la Vénus à la fourrure8 La douleur psychologique (humiliations) ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur ce qui peut stimuler le désir ou amplifier les sensations.

    Selon Maxime Rovère

    « Dans Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel8 Gilles Deleuze oppose à la fois les propos littéraires de Sade et de Sacher Masoch et les enjeux de leurs pratiques, afin de rompre la fausse unité du « sado-masochisme » inventé par Krafft-Ebing. L’importance de la négociation dans le masochisme, totalement absente dans le sadisme, est l’une des étapes de la démonstration : elle démontre le total éloignement de Sacher-Masoch à l’égard de l’univers de Sade. et de Sacher Masoch30 »

    .

    Contrat
    Article détaillé : Contrat masochiste.
    Les relations BDSM se vivent entre adultes consentants. Elles dépendent d’un accord mutuel que l’on nomme le contrat. Le contrat dans l'univers masochiste dominant/dominé officialise les relations comme étant agréées par les parties. Contrairement au sadisme qui n'est pas, lui, consenti et de ce fait ne peut dépendre du contrat. D'après Gilles Deleuze, « il n'y a pas de masochisme sans contrat ou sans quasi-contrat. » On peut considérer que le contrat écrit est une pratique, une sorte de cérémonial de l’accord mutuel. Et que le contrat verbal est aussi la base de la relation acceptée par les deux parties et qui serait le quasi-contrat selon Gilles Deleuze. D'après Gilles Deleuze, « jamais un vrai sadique ne supportera une victime masochiste8. » « Ils veulent être certains que leurs crimes coûtent des pleurs, ils renverraient une fille qui se rendrait à eux volontairement » précise une des victimes des moines dans Justine ou les Malheurs de la vertu31,32.

    Le contrat comme prélude à toute relation BDSM est confirmé par Damien Lagauzère : « Il nous paraît opportun de consacrer une partie de notre travail au caractère contractuel du SM. En effet, qu'il soit tacite, oral ou écrit, le contrat est le prélude nécessaire à toute relation SM, puisque c'est par lui que les partenaires vont se mettre d'accord quant aux modalités de leur relation, de même qu'il constitue un élément important de ce rituel33. » Sur un article de Philosophie Magazine, le maître dominateur Hieros prend la parole et dit : « Le dominateur est un narrateur qui prend le pouvoir avec les mots. » Il poursuit : « C'est sortir du profane pour entrer sur une scène sacrée. » Hieros cite Hegel : « Comme conscience refoulée en elle-même, la soumission s'intériorisera et se convertira en véritable indépendance34. Hieros poursuit : « Nous touchons là le cœur du sadomasochisme, érotisme fondé sur un contrat entre deux parties35. »

    Les contrats de Sacher Masoch incluent :

    • Le contrat entre Sacher Masoch et Wanda36
    • Le contrat entre Mme Fanny de Pistor et Léopold de Sacher Masoch37
    • Récit d'un contrat de Sacher-Masoch38
    « Le héros de La Vénus à la fourrure raconte comment, aux termes d'un contrat conclu avec sa maîtresse, il s'est engagé à être son esclave, contraint de subir toutes les humiliations qu'elle jugerait bon de lui infliger : le bonheur alterne sans fin avec la douleur, comme si l'un ne pouvait venir que de l'autre39. »

    Sémiologie et polémiques
    À San Francisco, diverses polémiques, concernant les divers jeux de rôle et pratiques, émergèrent tendant à marginaliser le sadomasochisme par rapport au bondage et à la discipline (par exemple la fessée). Il semble que les termes originaux de sadisme et surtout masochisme aient été stigmatisés. La communauté sadomasochiste de San Francisco créa vers les années 1990 les termes top and bottom ou encore sub. Finalement le sigle BDSM fut adopté pour une seule et unique sexualité plurielle fusionnant ainsi bondage, discipline, D&S (domination et soumission), et SM (pour sadomasochisme), conciliant ainsi ces différentes pratiques en une seule40.

    Domination et soumission
    Selon les écrits populaires et sur les divers supports de communication, il existerait à travers les relations sadomasochistes des relations dites hard ou soft. Les relations hard seraient des relations masochistes de douleur physique. Et les relations soft évoqueraient les relations de douleur psychologiques : l’humiliation, les relations de service sans douleur corporelle. Et ces relations soft ne seraient pas, selon ces écrits, d’ordre masochiste. Cette interprétation dure depuis que le BDSM est sorti de l’obscurantismenote 1. On ne la retrouve pas dans les écrits universitaires déjà cités dans les articles dominatrice et masochisme.

    Femmes dominées
    Si les femmes dominatrices sont exceptionnellement sadiques43 et investies d'un contrat mis en place par l'homme masochiste, et que Krafft-Ebing écrit : « Je doute qu'il y ait des femmes à tendance sadiques, telles que les héroïnes de Sacher Masoch »44, les hommes dominateurs, eux, font quelquefois preuve d’un sadisme contrôlé. Ils cherchent à initier leur partenaire. Le livre intitulé Le lien de Vanessa Duriès est dans ce type de rapport45. Le contrat n'est pas proposé par la victime, le bourreau n'est pas éduqué par la victime, c'est le contraire : le bourreau est celui qui propose. Il y a, certes, acceptation, mais une acceptation sous influence.

    Mara, Journal d'une femme soumise Mara46 - 47 femme soumise écrit sur ordre de son maître, de son amant, volonté de voyeurisme nous dit Gaétan Brulotte48. Il poursuit : « Ce serait donc le mâle qui dicte ce que la femme doit dire. » C'est pour cela que Mara n'est pas dans le contrat Mara c'est l’histoire d’une descente aux enfers, certes il y a consentement au début, mais Mara tombe dans une sorte de vertige mélangé d’un dégoût de soi et d’une histoire vécue dirigée par son amant, jusqu’au bout de l'abomination. Elle vit une soumission si dure, qu'elle mènera à la rébellion nous dit Bernard Noël49.

    Il y a ce type de femme soumise dont parle Louis Ferdinand Céline de femme victime d'un masochisme social :

    « Les femmes sont faites pour souffrir. Masoch est leur Dieu. Si on ne les viole pas, bat pas, cocufie pas, déchire de mille façons elles n’arrêtent pas de pleurnicher(...) ». (A Marie Canavaggia [avril 1947].)50. »

    Theodor Reik fini par s'élever nous dit :

    « La passivité peut être plus aisément associée à la sexualité féminine51... »

    Cependant Théodor Reik n'exclu pas l'autre masochisme, le masochisme érogène. Il pense qu'il y a une autre forme de masochisme chez la femme, c'est celui-là qui dépend du contrat. Le masochisme dit-il de la perversion, le masochisme où la femme éduque son bourreau et s'offre à lui :

    « La souffrance, le désir d’être ligoté ou battu, humilié, n’appartiennent pas à la sexualité normale de la femme. (…) La question de savoir si la femme est plus ou moins masochiste que l’homme peut être décidée rapidement. Dans ce sens-là [celui de la perversion]. la femme est certainement moins masochiste51 »

    Ce cas de masochisme « dans le sens perversion » dont parle Reik se retrouve dans les témoignages d'Agathe et Margot sur l'article masochisme plus rare que le masochisme érogène de l'homme, ces femmes existent. Leur parole le prouve : Agathe52., drague virile qui se « tape » le maître qu'elle nomme « le baroudeur » : « Il a un physique de Maître ». Le maître veut lui emprunter trente mille francs. Par cette demande, il signe sa reddition. Et Agathe termine en disant : « Le maître voulait faire la putain, il avait enfilé son porte-jarretelles mité53. »

    Elles sont l'image d'une partie des femmes d'aujourd'hui, femmes libérées, à leur tour, elles cherchent une « ligne de fuite. » La ligne de fuite dont parle Roland Jaccard « Chez Sacher-Masoch, l’esclave éduque le maître. Le contrat est d’abord un contrat d’apprentissage. La violence permet la rédemption et le vice y est, comme dirait Cioran, « une envolée de la chair hors de sa fatalité54 » - La ligne de fuite c'est être outsider. C'est lorsque Pour en finir avec le jugement de dieu55, le masochiste se construit un corps-sans-organes56,57. »

    Agathe et Satis représentent les femmes libres. Libres de vivre un masochisme festif, dont elles sont - à la manière de Sacher-Masoch, et des hommes masochistes festifs en général - seules instigatrices. Et à ce titre on les sent bien différentes de Mara, Journal d'une femme soumise et de la femme soumise dont parle Louis Ferdinand Céline

    Historique populaire
    Au cours des années 1970, Gini Graham Scott (en), docteur en sociologie et anthropologue, s'est infiltrée dans les communautés sadomasochistes de San Francisco. Elle se serait même fait aider pour dominer et se soumettre elle-même, afin de mieux cerner son enquête. Dans son livre, La Domination féminine, elle parle des premiers dominants et masochistes qu'elle a rencontrés58. Gini Graham Scott relate ce qu'elle apprend de ces communautés sans y ajouter de réflexions personnelles. Les participants employaient les termes domi-soumission, bondage et discipline, sadomasochisme. De nombreuses polémiques naquirent. À savoir quelle pratique était plus ou moins anormale, tabou l'une par rapport à l'autre. Les termes Top et bottom/sub furent employés. D'un commun accord, les communautés décidèrent qu'il s'agissait de pratiques sœurs. Et, ils adoptèrent définitivement le terme BDSM. Lorsque Gini Graham Scott a fait cette enquête le sigle BDSM n'existait pas encore. Elle emploie dans la version originale (anglophone) les termes D&S pour l'expression dominance and submission, et D&Sers pour désigner ceux qui s'y adonnent59 ».

    Premiers groupes actifs selon Gini Graham Scott
    1. La société de Janus (en) : Il s'agissait d'une organisation donnant des conseils et des informations.
    2. L'église S.M. : Organisation exclusivement consacrée à la domination Féminine.
    3. Samois : Fonction sociale et informative rassemblant environ 200 lesbiennes.
    4. La Gemini Society : Un groupe d'environ 50 hommes dominants et femmes soumises.
    5. Le club 15 : Des hommes gays, ils sont environ une centaine.
    Organisation de l'Église S.M.
    À l’heure où Gini Graham Scott écrit, les responsables de l'Église S.M. sont : Lance, Harvey, Ken, Devora et Danielle. Les femmes projettent de travailler en tant que dominatrices professionnelles. Après une courte durée de confidentialité Diana et Drew intéressés par la sorcellerie rejoignent le groupe et enseignent aux autres l'adoration de la Déessenote 2.

    Activités religieuses
    Sectateurs et sectatrices de l'Église S.M. organisent des rituels calqués sur les cérémonies chrétiennes. Ils n'adorent pas Dieu le Père, mais la Déesse mère. Ils se prosternent aux pieds de la prêtresse qui les frappe légèrement avec une petite badine sur la tête et les épaules : « Acceptez-vous de souffrir pour apprendre ? » Ce n'est qu'après cette réinterprétation de la pénitence, dans la perspective de domi-soumission, que le communiant purifié peut recevoir le pain et le vin de la communion.

    Ils chantent des cantiques :

    « (…) Nous sommes maintenant réunis ici, tous ensemble
    Pour adorer la Déesse
    car elle est la Grande Mère
    Et son amour se déverse sur l'univers (…) »

    « Au cours d'une cérémonie, Lance expose les avantages des sociétés matriarcales dirigées par des femmes aussi puissantes qu'Élizabeth 1re, Cléopâtre ou Nefertiti. »

    Toujours dans un rite, on attache les hommes sur le ventre. Les poignets sont liés aux chevilles afin de leur apprendre l'humilité. Pendant cette mise en scène, Gini Graham Scott relate la réflexion d'une sectatrice : « N'ont-ils pas l'air chou ? Ils nous donnent juste envie de les battre. » Enfin les scènes de flagellation, les suppliciés sont attachés, mains en l'air au-dessus de la tête. Dans son livre, Gini Graham Scott précise que le fouet utilisé est un chat à neuf queues. Toujours suivant l'auteure, l'Église S.M. intéressait essentiellement les hommes et la rareté de ses membres féminins a eu pour conséquence la démission rapide de nombreux hommes frustrés58.

    Psychanalyse et philosophie
    Theodor Reik écrit : « le masochisme est une tendance instinctive commune en tant que possibilité et réalisation à tous les êtres humains, et ne devient pathologique qu'en dépassant certaines limites et en adoptant une nature qui exclut presque toutes les autres directions de l'instinct25. » Jean Ristat écrit : « Le sadisme est universel et le masochisme est clandestin60 ». Signifiant ainsi qu’il y aurait beaucoup moins de gêne à exhiber la douleur sociale. Alors que réclamer une douleur festive sous l'appellation masochiste a une connotation honteuse et de ce fait à cacher. Jean Paulhan était donc un visionnaire lorsqu'il a écrit : « (…) de ce bon romancier autrichien qui vint au monde cent ans après Sade, dont les héroïnes cruelles étaient vêtues d'une cravache, et parfois de manteau de vison. Je sais bien que tous les goûts sont dans la nature, et toutes les manies. Celle-ci n'est pas dangereuse ni plus déplaisante qu'une autre. Elle ne l'est pas moins non plus. Mais pour être mystérieuse, elle l'est ! Exactement, elle est la seule manie que l'on ne puisse châtier sans lui venir en aide, ni punir sans la récompenser. Parfaitement incompréhensible : absurde. Reste que de cette absurdité le critique peut se faire (comme on dit) une raison61 ». Et malgré ces sources, pour certains écrits « blogestes » ou « forumesques »[style à revoir], le terme masochiste reste couvert d'opprobre et reste caché. Ils emploieront le mot soumis ou soumise pour parler du ou de la subordonné(e).

    Il semble assez incompréhensible que l'on parle de soumission sans y ajouter le mot « volontaire » si l'on se prétend dans le librement consenti. Quant à la domination, lorsque l'on se réfère à la domination masculine, patriarcale, ou criminelle, il serait utile de préciser dans quel champ nous nous trouvons. Car un sadique criminel exerce aussi la domination dans le cas de Natascha Kampusch par exemple, qui se raconte dans son livre 3096 jours. L'homme qui la retenait captive la faisait déambuler à moitié nue dans la maison de Strasshof pour lui retirer tout espoir de fuite. Il lui répétait sans cesse, « je suis ton roi, tu es mon esclave62 ». À propos d'humiliation, voilà ce qu'en pense Gilles Deleuze : « On remarque que le masochiste est comme tout le monde, qu'il trouve son plaisir là où les autres le trouvent, mais simplement qu'une douleur préalable, ou une punition, une humiliation servent chez lui de conditions indispensables à l'obtention du plaisir. » Donc, Deleuze inclut bien l'humiliation dans la relation masochiste. Bien que la fusion ait été décidée entre ces sexualités : Bondage, discipline, soumission volontaire, domination sexuelle, sadomasochisme. À nouveau, et sans doute pour les raisons évoquées ci-dessus, des communautés prétendent appartenir à un nouveau type de relations qu'ils nomment D/s.

    Origine du mot soumission
    La soumission sociale n'est pas une relation douce. Lorsque l'on remonte l'histoire de notre civilisation la soumission dans divers domaines se rapproche du crime, de l'autorité sociale particulièrement sévère accompagnée de violences physiques. On rencontre la soumission à la question inquisition, la prostituée soumise, (soumise au proxénète), etc. Alors que le ou la masochiste sont libres ; et qu'il ou elle éduque le bourreau, ou la bourelle : il ou elle l'éduque pour une mise en scène que lui ou elle seul(e) décide. Daniel Leuwers a préfacé une Vénus à la Fourrure en livre de poche : « Le masochiste cherche à conditionner l'attitude de la femme en vue de la faire participer à un jeu dont il entend assumer seul la direction. Il s'agit de donner à la femme l'illusion du pouvoir alors qu'elle est sous le joug insidieux de l'homme qui la force à le battre'63 ». Celui qui se ferait battre ou humilier sans accord explicite ponctué par le contrat, serait la victime du sadisme. Les psychanalystes, Sacha Nacht confirme la maîtrise du masochiste. À moins de parler de « soumission volontaire », l'amalgame peut être très vite vite effectué entre la soumission sociale et la soumission erogène. Alors, que le mot masochiste est, lui, beaucoup plus clair. La douleur, nous dit Sacha Nacht, « dans la plupart des cas, […] vient compléter et achever une mise en scène plus ou moins compliquée, imaginée, puis exigée par le masochiste64 ».

    Actuellement, quelques romans de gare enseignent des méthodes destinées aux femmes, pour l’éducation de leur mari. Mais ces thèses ne se retrouvent pas chez des auteurs reconnus et sérieux. Ces textes sont souvent écrits par des personnages inconnus de tout public. Qui, à l'image d'un gourou, tentent de former des disciples. Leopold von Sacher-Masoch, lui, écrivait son programme et harcelait ses compagnes pour qu'elles incarnent Masochisme de Leopold von Sacher-Masoch, mais il avait l'honnêteté de dire « Si une telle femme était dans ma vie, elle ne serait pas dans mes livres ».

    Pratiquants
    Article détaillé : Dominatrice.
    En dehors des professionnels, on note divers pratiquants.

    • Les couples : ils sont très rarement professionnels et exercent seuls ou établissent des relations avec d'autres couples et se rencontrent dans des soirées organisées ;
    • Les hommes seuls, en recherche d'un ou plusieurs partenaires ;
    • Le sadomasochisme est pratiqué dans le milieu gay, avec quelques professionnels gay ;
    • Dominatrices amatrices ;
    • Dominatrices professionnelles.
    Elles sont fréquentées par des hommes qui ne veulent pas partager leurs fantaisies avec leur femme ou leur partenaire. Selon eux, leur compagne ne supporterait pas de rentrer dans leur fantasme et les quitteraient sûrement. Ou, pour la paix de leur famille, ils craignent de ternir l’image du Père. Ils vont voir une « professionnelle » car c'est plus pratique, rassurant et satisfaisant, que d'attendre des journées sur un chat, qu'une « non professionnelle » les convoque. Ils veulent en finir avec la pulsion et retourner à la vie civile. Là où, généralement, le maître, c'est eux.[réf. nécessaire]

    Elles se divisent elles-mêmes en différentes catégories :

    • Celle qui renonce à son propre masochisme en devenant « masochisante8. » Elle n’est pas sadique et l’erreur serait de croire qu’elle l’est65. Cette dominatrice joint l’utile à l’agréable. Souvent d’excellentes techniciennes, lorsqu’elles sont appliquées. Lorsqu’elles ont assimilé leur rôle et sont attentives au moindre signe du sujet pour comprendre ce qu’elles doivent ordonner. Il existe également de par le monde des « Maisons de domination » comme à New York, Pandora Box66 : autorisées en Allemagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis, etc., elles, sont interdites en France et sont passibles de condamnations pour proxénétisme67. Le film de fiction Maîtresse, avec Gérard Depardieu et Bulle Ogier, met en scène une dominatrice professionnelle68.
    Pratiques et jeux de rôles
    Certaines pratiques sont bisexes, d'autres concernent uniquement l'homme ou la femme. En voici une liste non exhaustive :

    Article détaillé : Jeux de rôle et pratiques (BDSM).
    Article détaillé : Bondage.
    Santé et sécurité

    Démonstration d'une suspension partielle de bondage.
    Certaines de ces pratiques peuvent, lorsqu'elles se font sans la connaissance des limites des participants, être hasardeuses. C'est là que le contrat intervient. Lorsque les partenaires ne se connaissent pas encore, il est indispensable de définir les limites avant le début du jeu. L'écoute, la progression et une attention particulière restant indispensables pendant le jeu. Afin de limiter tout risque de contamination, il est recommandé de ne jouer aux jeux d'aiguilles qu'avec son partenaire régulier, de façon à ne pas être piqué avec une aiguille avec laquelle le dominant se serait accidentellement piqué lui-même. De même, les objets de pénétration doivent être nettoyés après usage et protégés par un préservatif pendant l'usage. La cire chaude doit être versée d'une distance suffisante pour ne pas provoquer de vraies brûlures (une plus grande distance refroidit la cire).

    Les professionnel(le)s - et tout dominant pratiquant avec un sujet soumis qu'il ne connaît que peu ou pas - devront vérifier, avant toute pratique un peu dure suggérée par leur sujet, que celui-ci ne présente pas de contre-indication médicale : problème cardiaque, insuffisance respiratoire de type asthme ou sinusite, etc. Le dominant devra dans ces cas précis refuser certaines pratiques telles que suspensions par les pieds, contrôle de la respiration, bâillon dur, masques, cagoules de contrainte, etc. Concernant le ligotage, il est indispensable de vérifier qu'a aucun endroit du corps la corde fait un effet garrot. Il convient de proposer un signe dès que le sujet ressent un quelconque malaise et, dans ce cas, de le libérer immédiatement. Il ne faut jamais laisser un sujet immobilisé sans surveillance.

    Code de sécurité
    Le « code de sécurité » ou « mot d'alerte » qui sonne l'arrêt immédiat de la séance, au cas ou le dominant ne serait plus à l'écoute et de ce fait dépasserait les possibilités du dominé. Il est utilisé par le sujet dominé. Quant aux codes de sécurité non verbaux, rendus nécessaires par l’usage des bâillons, un signe de la tête peut indiquer l'état d'urgence.

    Cérébralité
    Des dominants expérimentés estiment que le code de sécurité fait perdre une partie de la cérébralité du jeu. En effet ce qui provoque, souvent, l'excitation et le désir dans une relation dominant/dominé, c'est justement l'abandon du dominé qui s'en remet entièrement au dominant ou à la dominatrice. Le dominant doit alors communiquer par une clef invisible et doit comprendre, sans que le dominé l'énonce clairement, à quel moment il doit ralentir, voire s'arrêter. Il s'agit de savoir communiquer comme un médium talentueux pourrait le faire. Il s'agit de comprendre les non dits. Pour cela le dominant doit connaître son sujet et la dominatrice ou le dominateur doit être plus que jamais à l'écoute. Ce qui, évidemment, exclut les joueurs débutants qui doivent s'en tenir au code de sécurité.

    Dans son livre La domination Féminine, Gini Graham Scott met en garde la pratique des relations avec une dominatrice débutante. Et le risque reste le même avec une dominatrice peu psychologue. « Quand Travis commença à réaliser les fantasmes qu'il avait depuis longtemps, il dit à une dominatrice professionnelle « qu'il pouvait tout supporter, y compris une douleur intense note 3 ? ». Elle le fouette donc sévèrement et bien qu'il la suppliât d'arrêter, elle ignora ses plaintes comme s'il s'agissait de réplique d'une comédie, ce qui effectivement, est souvent le cas. Mais alors qu'une femme dominante expérimentée observe le langage corporel de l'homme pour différencier les plaintes authentiques, cette femme ne fit pas attention et continua à frapper. Pour Travis, la séance fut une expérience affreuse et il garda durant deux semaines de larges marques rouges. » Plus tard Travis s'exprima dans la communauté : « Elle ne s'est pas souciée de ce que je désirais vraiment, elle m'a simplement mis en bouillie69. »

    Législations
    Les législations des principaux pays occidentaux n'interdisent plus les pratiques sexuelles BDSM. Toutefois, le Royaume-Uni définit un seuil de pratiques au-delà desquelles le BDSM tombe sous le coup de la loi. L'affaire Spanner (année 1991) qui a consisté en la criminalisation d'hommes consentants, alors qu'aucune plainte de quiconque n'avait été déposée, a jugé coupables des « dominants » sur la seule base des marques laissées sur les « soumis. » Une fessée un peu appuyée, un bondage serré sont donc illégaux (ce jugement a été validé par la Cour européenne en juin 199770). Il faut s'en tenir au jugement. Les participants à ce que l'on a nommé l'affaire Spanner furent condamnés sur la possession d'images hard entre majeurs consentants. Ce qui est à noter c'est qu'à l'époque, la loi anglaise punissait ceux qui se faisaient violence à eux-mêmes, d'où l'interdiction de se suicider. Un rescapé du suicide en Angleterre était passible de prison pour tentative de meurtre envers lui-même. C'est ce qui amena la chambre des Lords à infliger des peines de prison aux « dominés. » Des peines inférieures d'environ 50 % par rapport aux dominants.

    La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a aussi statué dans l'affaire K.A. et A.D. c/Belgique (jeux sexuels entre plusieurs hommes et une femme) le 17 février 2005 contre une pratique du sadomasochisme si la personne « esclave » demandait de façon expresse mais aussi tacite l'arrêt de ces pratiques. En l'occurrence, la justice juge le manquement au consentement, mais pas la pratique en elle-même, ce qui était le cas dans l'affaire Spanner. Depuis 2002, la Suisse possède l'une des législations les plus répressives concernant la pornographie dite dure71.

    Associations
    Il existe dans chaque pays (ou région selon le besoin) des associations qui ont pour but (non lucratif) d'accueillir les curieux, les débutants, et les adeptes du BDSM. Ces associations offrent un milieu sain et stable pour découvrir ce monde en toute sécurité.

    • L'association qui milite pour l'annulation du jugement de l'affaire Spanner : ce groupe souhaite « défendre les droits de sadomasochistes de toutes orientations sexuelles et en particulier annuler le jugement […] qui rend certaines activités SM illégales même en cas de consentement de toutes les parties72 ».
    • PariS-M : Association dont l'objet est de permettre à la communauté Fetish BDSM de s’exprimer, de créer des liens, de recueillir et diffuser des informations relatives aux pratiques sûres, saines et consensuelles73.
    Médias
    Films et téléfilms
    Article détaillé : Sadisme et masochisme au cinéma.
    Certains films grand public contiennent des scènes de violence sociale, telles que des scènes de fouet, de fessée ou de bondage. De telles scènes peuvent susciter un fantasme originaire BDSM et susciter des interprétations chez le spectateur, sans que le thème du film soit le BDSM, implicitement ou explicitement. Certains films, comme Maîtresse de Barbet Schroeder, prennent le sadomasochisme, le bondage ou la discipline comme thème central, mais d'autres peuvent ne traiter le sujet que de manière très secondaire, sans que le thème général soit assimilable au BDSM. Le film Lunes de fiel inclut ainsi une brève scène de rapport sadomasochiste qui n'est qu'accessoire dans le récit, la relation perverse et cruelle entre les protagonistes allant bien au-delà du BDSM. On retrouve ce type de scènes dans certains films figurant dans la liste ci-dessous.​
     
  9. FloxHunt

    FloxHunt Résident du Nether

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    Encore ? Bon bah encore


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  10. On dirait le 15-1...……...
     
  11. Lazer

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    Ne vas pas me dire que tu ne connais pas SimCity 4 ._.'
    Sinon, je vais attendre qu'on soit aux portes de la 5000* page pour poster.
     
  12. Poireau

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    MOI JE CONNAIS, MOI J'Y JOUE, JE T'AIME.
     
  13. Polymeth

    Polymeth Mineur de Diamants

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    Les "traders", je les aimes :love:
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  14. FloxHunt

    FloxHunt Résident du Nether

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    La page la plus longue que le flooda n'ai jamais vu



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  15. Nolan-XX

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    Pornographie au Japon
    La pornographie japonaise se distingue de la pornographie relevant d’autres cultures, en particulier occidentale, par différentes caractéristiques, l'une des plus fréquentes consistant en la mise en scène d’écolières soumises et liées1. Les films ont souvent été traduits et exportés vers le monde occidental, accréditant la réputation sado-masochiste (principalement axée sur les jeunes) de l’érotisme japonais.

    Sommaire
    Historique
    La mythologie japonaise, connue par la suite sous le nom de Shinto, déculpabilise la sexualité : un acte sexuel est considéré comme un acte de joie sans connotation de culpabilité ou de péché.

    Époque d'Edo
    Le concept de « culture pornographique » est apparu à l'époque d'Edo (1603-1867) durant laquelle toutes sortes de « cultures » s’épanouissaient, avec pour seule exception la représentation de personnages ou de statues. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas d’ouvrage érotique auparavant. Ces écrits, souvent hautement littéraires, étaient considérés comme des œuvres d’art.

    Pendant toute cette période, la pornographie fleurit en raison des caractéristiques particulières à la ville d'Edo. À cette époque, la ville est peuplée à 60 % d'hommes qui viennent souvent des autres villes pour y travailler. Ils restent sur place pendant des années avant de retourner dans leur ville natale pour se marier (ou pour rejoindre leur femme). Cette importante population masculine, jeune, avait besoin d'assouvir ses désirs sexuels soit dans des lectures érotiques et/ou pornographiques, soit dans des maisons closes situées dans des quartiers précis2, parfois contrôlées par l'État telle Yoshiwara.

    Il se vend alors beaucoup d’objets pornographiques. Le plus souvent, il s’agit de gravures pornographiques appelées shunga détaillant toutes sortes de postures. Ces dessins sont, le plus fréquemment, regroupées en livres émaillés par les outrances verbales des partenaires ou d’une brève description de la scène. L’usage qui en était fait est actuellement l’objet de débats. Il est probable qu’elles étaient destinées à être vues en compagnie de la personne désirée ou au cours de masturbations. Pour certains, les shunga seraient glissées par les parents dans la corbeille de mariage de leur fille pour l’initier au sexe[réf. nécessaire]. Les livres de shunga peuvent être empruntés dans des bibliothèques de prêt. En 1808, on en dénombre 656 à Edo (soit une bibliothèque pour 1 500 habitants) et 300 à Osaka. (des livres non pornographiques tels que des gravures sur bois de geishas ou d'acteurs de kabuki connus sont également disponibles dans ces bibliothèques) D’autres objets pornographiques ont vu le jour durant cette période, par exemple des netsuke.

    Vers la fin de l'époque d'Edo, des gravures représentant des actes sexuels avec des étrangers font leur apparition et sont vendues sous le manteau, ainsi que des gravures de masturbation, de zoophilie, des dessins impliquant des démons et/ou des divinités.

    Époque contemporaine
    Au cours de l'ère Meiji (1868-1912), la publication de matériel pornographique diminue sous la pression du gouvernement, au motif qu'une sexualité étalée au grand jour peut être considérée comme une régression par les pays Européens. Bien que l'édition de shunga ait ralenti, ces gravures continuent à être exportées vers l'étranger en tant qu'« objets d'art » . Les romans érotiques et pornographiques sont toujours imprimés et vendus en cachette. Seule la barrière linguistique a empêché une grande diffusion hors du Japon. Les arts pornographiques (incluant dès lors la photographie) continuent d'exister en raison de la demande mais sont considérés comme un art mineur. Des évocations sexuelles restent autorisées dans les romans et mangas, mais une censure très stricte frappe la photographie et la cinématographie.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale tout sujet pornographique est interdit.

    Sous l'influence de publications telles que Playboy, des périodiques pornographiques font leur apparition peu après la Guerre et publient des romans et des photographies à caractère pornographiques. Playboy lui-même n'a pas eu de succès au Japon car ses articles tournaient autour du style de vie américain, les modèles n'étant pour la plupart pas asiatiques, les interviews touchant des personnalités pour la plupart inconnues des japonais, la mode et les sports étant purement américains. (Playboy Japon a revu ses articles et sa couverture à partir du début de l'année 2000: il recrute maintenant des journalistes japonais qui écrivent uniquement des articles ayant trait au Japon et abandonnent la plupart des articles d'origine) Par contre, Playboy a donné naissance à un style connu sous le nom de yomono, « choses venues de l'occident ».

    Au début des années 1960, plusieurs studios commencent à mettre sur le marché des pinku eiga (litt. « films roses ») destinés à être exclusivement projetés dans les salles réservées aux adultes. La censure interdit strictement de montrer les organes génitaux mais laisse le champ libre à tout le reste. Les productions sont très diversifiées, certaines montrant des scènes de viol ou de bondage.

    Tout au long des années soixante, les pinku eiga sont, pour la plupart, des films à petit budget produits par des firmes indépendantes tels ceux de Kōji Wakamatsu. En 1971, l'important studio Nikkatsu fait irruption dans l'industrie du pinku eiga avec les séries Roman porno (litt. « porno romantique » ) à gros budget. De 1960 jusqu'à la fin des années 80, différentes lois ambiguës sur la censure aboutissent à classer les films érotiques et pornographiques en une centaine de produits différents. À minuit, les stations de télévision peuvent émettre des films classés pinku eiga, mais leur score d'audience chute face à la concurrence des films pornographiques. Les publications à orientation homosexuelle apparaissent en 1971 avec la firme Barazoku, qui poursuivra son activité jusqu'en 2004. Chacun de ces périodique s'adresse à un public différent: Badi magazine convient plutôt à de jeunes homosexuels, Samson magazine à des hommes rondouillards et G-men aux hommes musclés. Les sites Internet de ces publications reprennent les mêmes types d'hommes.

    Au cours des années 1980, la prolifération de vidéos pornographiques, habituellement désignées sous le vocable Adult Video (souvent abrégé en « AV »), éliminent les salles de projection cinématographiques dévolues aux pinku eiga. En effet, les vidéo-clubs mettent à la disposition du public la location de ces AV à un prix nettement moins élevé qu'une entrée de cinéma. La famille japonaise type possédant, à cette époque, au moins deux téléviseurs et deux lecteurs de cassettes vidéos, les ventes de bandes s'en sont trouvées accrues. Il est dit, sans être réellement démontré, que la raison de l'échec du système Betamax serait que nombre de films AV étaient vendus ou loués au format VHS3. Peu de vidéos AV sont vendues au format Laserdisc. Il faudra attendre le Vidéo CD et, plus tard le DVD.

    Nintendo sort sa première console de jeux vidéo en 1983. Quelques jeux à caractère pornographique sont aussitôt mis en vente. Nintendo souhaitant conserver à ses machines un caractère ludique familial, ce genre de publication est vite éliminé du marché. Les jeux pour les ordinateurs personnels, n'étant limités que par la censure, deviennent une voie de distribution idéale pour les jeux pornographiques.

    Vers la fin des années 1980, la production de dōjin explose. On estime que la moitié de celle-ci est constituée par des publications pornographiques. Des problèmes de droits d'auteur empoisonnent ce nouveau créneau. Malgré tout, la production de dōjinshi reste un moyen idéal pour faire ses premières armes avant d'aborder les journaux professionnels. Les yaoi prennent naissance au sein du marché des dōjinshi. Les années 80 voient également les magazines spécialisés s'orienter vers des lecteurs d'âge mûr et leur offrir un contenu plus explicite. Ce n'est pas réellement une innovation. Ce genre de publication trouve son pendant sous la forme de journaux déjà existants, destinés à des lectrices. Leur contenu est bien plus explicites que leurs homologues masculins.

    À dater du milieu des années 1990, les premiers jeux pornographiques arrivent dans le milieu des dōjin.

    Un rapport du gouvernement britannique estime que certaines images pédophiles placées sur Internet à la fin des années 1990 sont probablement originaires du Japon. Depuis la loi de 1999 réprimant la pédopornographie, celle-ci a chuté autour de 2 %4.

    Législation et évolution de la pornographie au Japon
    La pornographie japonaise s'est diversifiée afin de répondre à des besoins variés. Cette diversification s'est faite pour trois raisons:

    • distraire en développant des moyens d'expression qui n'existaient pas encore,
    • occuper des places laissées vacantes sur le marché,
    • contourner la censure.
    Ni le conservatisme religieux ni le féminisme n'ont été un frein déterminant dans la pornographie au Japon.

    Législation et censure
    Le tabou religieux et social stigmatisant la nudité a été historiquement plus faible au Japon qu'en occident. Les livres érotiques5 détaillant des actes sexuels sont en vente courante pendant toute l'époque d'Edo (1600-1868). Hommes et femmes se baignent couramment en public jusqu'à l'ère Meiji et même au-delà alors que, pour la civilisation occidentale, la nudité et à fortiori la nudité en public étaient mises à l'index. Ce n'est qu'après l'ère Meiji que la nudité a été stigmatisée au Japon. L'extrême nudité montrant les parties génitales est prohibée et poursuivie (sauf dans les bains publics). Il n'y a, pendant cette période, que deux plages ouvertes au nudistes, toutes deux privées.

    Au Japon, l'article 175 du Code Pénal6 qui punit d'emprisonnement et/ou d'amende quiconque vend ou distribue du matériel « obscène »7,8. Définir ces fameux éléments « obscènes » a fait couler beaucoup d'encre au siècle dernier. Il est habituel dans les publications pornographiques de masquer tout ou partie des organes génitaux par un rectangle noir. Les films ou vidéos appliquent une pixellisation sur les régions pubiennes au cours des scènes explicites. Certaines bandes vidéos ne sont pas censurées, il s'agit dans ce cas de films tournés par des sociétés étrangères avec des actrices japonaises.

    Jusque dans les années 1990, la région pubienne entière, y compris les poils pubiens étaient réputés obscènes et non publiables. Waterfull and Santa Fe de Kishin Shinoyama est la première publication à transgresser la législation en montrant les poils pubiens. Beaucoup de producteurs adhèrent alors à des groupes d'éthique et décident de ce qui est acceptable ou pas. Biderin et EOCS (Ethics Organization of Computer Software) et CSA (Contents Soft Association) sont deux exemples de ce type d'associations. En 2007, la police commence à poursuivre les « webmestres qui autorisent la présence de photographies de nus non censurées sur leur site » . De récents aménagements autorisent à montrer la pilosité pubienne et les organes génitaux dans un but d'enseignement9.

    Il est tout aussi illégal d'importer des objets pornographiques au Japon. Les douaniers recherchent systématiquement les bandes vidéos dans le courrier international et les bagages à main. Dans des cas extrêmes et répétés, les contrevenants encourent des amendes mais se voient, en général confisquer leurs objets de contrebande. L'application de la loi est devenue plus stricte et plus de contrevenants se sont fait arrêter ces dernières années dans le cadre de la lutte contre le commerce de la drogue et le terrorisme.

    Il existe aussi, vendue en cachette, une pornographie en plein développement appelée urabon qui ignore la censure. Ce genre prévaut spécialement sur Internet car il n'y a aucun mécanisme qui empêche sa diffusion depuis d'autres pays que le Japon. Ce n'est que le 1er novembre 1999 que ce pays a édicté des lois répressives dans le but de ne pas contrevenir à celles existantes dans les pays occidentaux10. Depuis lors, la pornographie mettant en scène de jeunes adolescents/adolescentes a été limitée aux lolicon et shotacon11,12. Les lolicon restent actuellement un commerce très lucratif estimé, selon le Japan Times, à trois millions d'albums pour la seule année 2006-200713.

    Le 15 décembre 2010, le gouvernement de Tokyo vote une réglementation limitant aux plus de 18 ans les mangas et animations où sont représentées des scènes de sexe trop violentes (inceste, viol, pédopornographie)14. Dix des principales maisons d'édition japonaises, dont Kōdansha, Shūeisha et Kadokawa Shoten, s'opposent à cette décision et menacent en représailles de boycotter le Tōkyō International Anime Fair14.

    Pornographie et religion
    Il n'y a pas, au Japon, de religion au sens que nous donnons à ce mot en Occident. Les différentes religions qui coexistent au Japon15 sont plutôt des philosophies et dès lors n'opposent pas d'interdits. Elles n'ont pas d'action régulatrice sur la pornographie et ne définissent pas l'immoralité. Leur définition est le fruit d'un consensus dans le pays.

    De plus, la séparation de la religion et de l'État est complète bien avant la prolifération de la pornographie. Au cours de la période Edo, le Shogun Tokugawa a limité les activités des religieux à la célébration les mariages et des enterrements sous le prétexte que le bouddhisme et le christianisme soutiennent les rébellions. Le shogun, reconnaissant le danger que représentait le fanatisme religieux, ferma l'accès de la police aux dirigeants religieux.

    Pédopornographie
    Ce n'est qu'en 2003 que le Japon a promulgué des lois réprimant la production, la distribution, la vente et la possession de pornographie enfantine, s'alignant en cela sur les pays occidentaux13. Il est difficile d'appréhender le chiffre d'affaires généré par l'industrie de la pédopornographie mais le montant total généré par les seuls mangas dépasse les 5,5 milliards de dollars en 2000. Ce chiffre ne représente que le quart des ventes de matériel pornographique au Japon13. On estime par ailleurs que 30 à 40 % des mangas renferment des images ayant trait au sexe. Celles-ci peuvent impliquer de jeunes écolières des classes élémentaire ou du début du secondaire dans des scènes de viol, sado-masochistes, et bondage.

    L'âge de la majorité sexuelle étant de treize ans au Japon16, ces œuvres ne sont pas illégales.

    Selon la police nationale, 935 cas de pédopornographie ont été recensés en 2009, soit une hausse de 38,3 % par rapport à 200817. Ces cas concernaient 411 enfants âgés de moins de 18 ans (+ 21,6 %), chiffre le plus élevé depuis le lancement de statistiques en 200017. 650 personnes ont été déférées à la justice, dont seize parents de victimes17. 507 affaires ont été repérées via Internet, soit près du double qu'en 200817. En 2010, 1 342 cas ont été comptabilisés, impliquant 618 mineurs18. En 2011, 1 455 cas ont été comptabilisés, impliquant 638 mineurs, dont 105 ayant moins de douze ans19.

    En 2010, la peine maximale encourue pour les producteurs ou trafiquants de pédopornographie était de cinq ans de prison et cinq millions de yens d'amende18. En mai 2010, un projet de loi est en cours de présentation à la Diète du Japon visant à faire disparaître les images et vidéos de pédopornographie sur Internet20.

    Culture du sexe et pornographie
    La pornographie est, au Japon, culturellement mieux acceptée qu'en occident. Souvent, des scènes acceptables pour un japonais seraient intolérable en occident et sont montrées sans même une mise en garde. Par exemple, dans un épisode de Dragon Ball, afin de trouver un adversaire invisible, Bulma est représentée dépoitraillée, faisant saigner abondamment du nez le maître Tortue Géniale (signe de l'excitation) et aspergeant l'homme invisible de son sang.

    L'érotisme japonais utilise les mêmes thèmes que son homologue occidental comme, par exemple, rapports homo et hétérosexuels, sexualité de groupe, orgies, bondage, fétichisme sexuel21.

    Subdivision de la pornographie
    Existant depuis des temps reculés, la pornographie s'est beaucoup développée depuis la promulgation des lois la censurant. Actuellement elle est devenue extrêmement importante dans le pays avec une diversification des genres destinée à satisfaire une variété de demandes d'excitation sexuelle.

    • Aka-chan play (litt. « jouer au bébé »). Ce genre fait régresser les personnages à la prime enfance au cours de laquelle ils dépendaient totalement de leur mère et n'avaient aucune responsabilité.
    • Virtual Date (litt. « rendez-vous virtuel »). Ce genre se place du point de vue du petit ami. L'actrice l'entraîne à un rendez-vous virtuel qui est l'occasion de scènes de sexe.
    • Poupée-cassée, sous-genre du fétichisme médical. Ce genre dépeint de jeunes personnes sur un lit d'hôpital, ligotées, frappées, recouvertes de gaze et de contusions simulées. Viol et bondage en sont habituellement l'aboutissement.
    • Burusera (litt. attirance [sexuelle] pour le sous-vêtement). Les admirateurs du genre collectionnent les slips, chaussettes et tenues d'écolières.
    • Chikan22 (litt. « conduite perverse ») : implique des personnes (habituellement des hommes) qui payent pour s'asseoir sur une estrade aménagée en car ou en compartiment de train et se soumettre au frotteurisme.
    • Enjo kōsai23 -- Ce genre s'applique au marché d'amateurs de jeunes filles âgées de 13 à 18 ans (l'âge de la majorité sexuelle étant de treize ans au Japon, cette activité n'est pas illégale).
    • Gōkan play (« scènes de viol ») : ce genre montre des scènes de viol simulé.
    • Lolicon11 (abrégé de « lolita complex ») : met en scène des écolières de l'enseignement secondaire.
    • Ningyō (« poupées »). Beaucoup d'adeptes de dessins animés aiment s'amuser avec des poupées représentant leur personnage favori.
    Dōjin et pastiches
    Dōjin (litt. « Travaux d'admirateurs »), sont des imitations d'animes, jeux et mangas en vogue à ce moment. Ils sont édités en violation des droits d'auteurs et leurs auteurs peuvent être poursuivis. En général, le propriétaire des droits, préfère ignorer l'existence de Dōjin. En effet, la vente de ces copies étant représentative du nombre de consommateurs ; elle permet de mesurer l'audience qu'a l'œuvre originelle dans la population et son évolution dans le temps. Il est habituel pour un dōjinshi24 de représenter des mineures connues sous le nom de lolicon11.

    Anime
    Les dessins animés érotiques - connus, au Japon, sous le nom de adult anime et, en occident, sous le vocable d’hentai25, même s'ils peuvent servir à qualifier des comportements comme le sadisme ou l'inceste, n’ont pas nécessairement de connotation sexuelle.

    Jeux vidéo
    Article détaillé : eroge.
    Les jeux vidéo destinés aux adultes sont populaires au Japon. Ils représentent quelque 25 % de la totalité des programmes édités annuellement (statistiques de janvier 2007). Ce genre est peu connu hors du Japon en raison en raison de problèmes culturels et de traduction mais il est très bien connu des internautes et souvent copiés illégalement pour être présentés comme des « dessins animés pour adultes ». Connus sous le nom de « jeux bishōjo »26 (litt. « jeux de belles jeunes femmes ») au Japon, ils portent, en occident, divers noms : hentai, jeux eroge27, etc. Certaines firmes (Peach Princess, Jast USA et G-collections) traduisent et adaptent les jeux de simulation et les « visual novels », en anglais. Elles sont produites pour le marché étranger et intéressent peu les japonais. Les jeux vidéo pour adultes sont classés « 18+ » au Japon par le EOCS ou CSA.

    Internet
    Les fanfictions28, courantes sur le web, ne se limitent pas à des personnages fictifs mais mettent également en scène des personnes bien vivantes. Ces œuvres seraient dénuées de sens pour qui ne regarde pas les émissions de la télévision japonaise. Les scénaristes de dōjin se servent d’Internet pour promouvoir leurs produits en offrant des extraits de leurs œuvres les plus récentes ou une démonstration jeux vidéo, et en éditant les adresses où les internautes peuvent se procurer d’autres produits Ils recrutent d’autres scénaristes et artistes en ligne. Il existe plusieurs moteurs de recherche dédiés aux sites pour adultes exclusivement. Ainsi chacun peut effectuer des recherches sur ce qui l’intéresse sans passer par un moteur de recherche général qui leur propose chaque mot-clé. Nombre de travaux de dōjinshi sont présentés dans des sites web spécialisés qui permettent au spectateur de les visionner gratuitement…

    Beaucoup de sites web hébergent des cartes de vœux (souvent pornographiques) provenant de sites qui leur sont liés ou d’amis qui trouvent là un moyen de se faire connaître. Une carte de vœux pour Noël représente une jeune fille déguisée en Père Noël à différents stades de l’effeuillage..

    Publications périodiques
    Les publications périodiques sont, avec les vidéos, la méthode la plus usitée pour diffuser la pornographie. Il n’y a pas d’âge légal à l’achat d’un magazine tant qu’il ne contient de manga ou des image pornographique. Beaucoup de revues non pornographiques renferment des photos « glamour »29. Tant que la femme est habillée d’autre chose que d’un maillot, la photographie est considérée comme non pornographique. De même ne sont pas classées pornographiques les publications contenant la photographie de femmes dénudées pour étayer un article mais ces photos doivent être artistiques et ne pas dévoiler des hommes. Bien plus, un mannequin femme (ou homme) peut être montrée partiellement habillé ou même déshabillée sans pour autant revêtir un caractère pornographique tant que cela reste une œuvre d’art sans connotation sexuelle.

    Les articles écrits sous forme de confession sont un thème courant dans les publications à caractère pornographiques comme dans celles destinées aux hommes. Bien souvent, ces articles sont une pure invention de la part d’auteurs professionnels. Mangas érotiques, nouvelle diffusion de vidéos pornographiques et distribution de « services » d’ordre sexuel sont autant de thèmes abordés dans les périodiques destinés plus précisément aux hommes et les revues pornographiques.

    Les publications visant les femmes renferment la plus grande partie des articles destinés aux revues masculines. Exception faite de quelques photos d’hommes « glamour » (habituellement habillés), ces revues n’ont pas de contenu pornographique. Peu ou pas de revues féminines ont une censure d’âge car elle ne contiennent pas de pornographie (statistiques publiées en octobre 2007)

    Manga
    Articles détaillés : Jōsei, Seinen et Hentai.
    Les mangas pornographiques visent un public aussi bien masculin que féminin. Les mangaka30 de ce type de publications peuvent être, indifféremment, des hommes ou femmes.

    L’âge de l’acheteur sépare un manga pornographique de celle qui ne l’est pas. S’il n’y a pas d’âge minimum requis, la manga n’est pas pornographique. La plupart des mangas à contenu pornographique sont vendues magasins spécialisés ou/et dans des paquets afin d’éviter qu’elles ne soient regardées par des jeunes mineurs. L’attitude vis-à-vis des publications visuelles touchant à la pornographie est plus rigide que celle touchant à la littérature. Une scène de sexe n’est pas pornographique si elle est nécessaire et pertinente avec la progression du roman. Si la description d’une scène de sexe est décrite uniquement pour le sexe, elle est pornographique. Quoi qu’il en soit, cette façon de voir serait inacceptable pour beaucoup de pays et contreviendrait aux lois sur la censure hors du Japon.

    Un manga destiné à un jeune public peut renfermer quelques images du genre « photos glamour ». Ainsi, Les scènes de personnages nus ou à demie dévêtus couvrant leur poitrine ou/et leur pubis de leurs mains ou d’objets31 ne sont pas, non plus, considérées comme pornographiques. Elles font souvent partie de séquences comiques.

    Vidéo
    La vidéo pornographie (encore appelée « vidéo pour adultes », « AV » au Japon ou encore « Vidéo japonaise pour adultes ») couvre beaucoup de thèmes. La seule limite qu’elle connaisse est la législation. Elle est avant tout destinée à une population masculine. Ceci a conduit à croire que les actrices interprétant un rôle dans ces films y sont contraintes par quelque yakuza32 ou qu'elles sont masochistes.

    Beaucoup de vidéos ont un titre qui pourrait faire penser qu’elles mettent en scène des mineurs. En fait, aucun titre mis en vente sous le label « EIRIN »33, ne contrevient à la loi. Un stratagème courant est de remplacer une partie du titre par un simple signe ou par un néologisme phonétiquement similaire. Par exemple, le titre « partouse de jeunes filles à l’âge de 19 ans » devient « Partouse de filles il y a IX ans ». Le terme joshikosei (女子高生?)34 ne peut pas être employé car il supposerait que les protagonistes de sexe féminin aient un âge de 17 ans ou moins (ce qui est contraire à la législation règlementant la pornographie). Le vocable de « High-school Girl »35 étant banni car il supposerait que les protagonistes féminines aient 17 ans ou moins, le néologisme homonyme « school girl » (« étudiante » sans plus de précision) lui est substitué pour rester dans le cadre de la législation.

    Les vidéos destinées aux adultes traitent de bien plus de sujets tabous (dans une civilisation occidentale) qu’on ne pourrait le supposer. Les élèves et autres femmes en uniformes visibles dans les productions AV contreviennent parfois aux règles établies par consensus en présentant un viol, une pénétration suivie d’éjaculation (中出し, nakadashi?)36), un bondage, des actes bestiaux ou sadiques, des vierges subissant l’acte sexuel contre leur gré et saignant ensuite par leur vagin, des scènes lesbiennes ou sado-masochistes. Tout (ou presque) défile.

    Influence de la pornographie japonaises sur les autres cultures
    La violation du droit d'auteur a créé un véritable problème là où la copie est prohibée (Asie, Europe, U.S.A, Canada).

    Pour éviter de dépenser de l’argent pour traduire les conversations précédant l’acte sexuel, il est devenu habituel de ne conserver que les scènes de sexe issus de la bande originelle et rien d’autre. Les vidéos présentant des viols simulés sont devenues une « niche » pour les producteurs de films pornographiques à tel point que, pour l’étranger, la pornographie japonaise est synonyme de violence sexuelle. Les spectateurs s’imaginent que ces actions sont très courantes dans ce pays.

    L’occident et la pornographie japonaise
    Les hentai25 pornographiques, particulièrement les plus extrêmes et également les plus violentes, sont considérées par les américains et les européens, comme l’un des produits culturels japonais les plus exportés. À l’opposé, les pinku eiga37 et les albums-photos artistiques de mannequins (nus ou pas) ont une audience restreinte et totalement différente.

    Types de publications
    Revues périodiques
    Les noms des périodiques sont en anglais. Les noms entre parenthèses sont ceux de la maison d’édition :

    • Actress (Riidosha)
    • Action Camera Stinger (Wani Shuppan)
    • Bejean (Eichi Shuppan)
    • Beppin School (Eichi Shuppan)
    • Best Video (Sanwa Shuppan)
    • Don't (Sun shuppan)
    • Dr. Piccaso (Eichi Shuppan)
    • Gokuh (Eichi Shuppan)
    • Cream (Wailea Shuppan)
    • Nessha Booi (Tokyo Sanseisha)
    • Nyan Nyan Club (Core Magazine)
    • Shuukan Playboy (Shūeisha)
    • Uoo! (Sun Shuppan)
    • Urecco (Mirion Shuppan)
    • The Best Magazine (KK Best Sellers)
    Éditeurs
    • Akaneshinsha
    • Asukii
    • Bauhaus
    • Bunkasha
    • Core Magazine
    • C's Publishing
    • Eichi Publishing
    • France shoin
    • Futabasha
    • Futami Shobou
    • Issuisya
    • John Howard Xtreme Publishing
    • Kaimeikan
    • Kasakura Publishing
    • Kindai Eigasha
    • Kousaisyobo
    • myway Publishing
    • Oakla Publishing
    • oks-online
    • Odysseus Publishing
    • Saibunkan Shuppan
    • Sakuramomo Syobo
    • Sanwa Erotica
    • Shinchosha
    • Shinkosha Publishing
    • Shobunkan
    • Softmagic
    • Studio Pot
    • Taiyō Publishing
    • Take Shobou
    • Terra Publications
    • Tokyo Sanseisha
    • Tsukasa Shobou
    • Wailea Publishing
    • Wani Bukkusu
    • Wanimagazine
    • Yaziyo
    Studios
    • Arisu Japan
    • Atlas 21
    • Bauhaus
    • Big Morkal
    • Garomage
    • Giga
    • h.m.p.
    • Indies Media
    • Japan Home Video
    • Japanese 18
    • Kasakura Shuppansha
    • Kuki
    • Kurisutaru Eizou
    • Lahaina Tokai
    • Moodyz
    • Next 11
    • Reddo Totsugekitai
    • S1 No.1 Style
    • SexiA
    • Shai Kikaku
    • Soft On Demand
    • Take Shobou
    • Total Media Agency
    • Uchu Kikaku - associé à Eichi Shuppan
    • Yellow Box
     
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