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[Fic] La bataille d'Esmond

Discussion dans 'Vos créations' créé par Cekuriel, 3 Déc 2011.

  1. Cekuriel

    Cekuriel Nouveau

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    Bonsoir ! Je vous présente ici ma fic "La bataille d'Esmond", la suite d'une fic déjà terminée, qui se nomme "l'Histoire de Herobrine" que vous pourrez lire ici. Je vous préviens aussi que je suis influencé par beaucoup de choses, notamment Silent Hill, Death Note et Uncharted :p

    Bref, ici, je vous montrerais les 8 premiers chapitres de ma fic, qui est toujours en cours d'écriture, n'hésitez pas à me donner des conseils etc, des commentaires constructifs sont toujours les bienvenus, même si vous n'aimez pas ;)

    La bataille d'Esmond

    Le Testanik traversait la mer, affrontant la tempête, évitant les rochers de justesse, naviguant tant bien que mal. A son bord, tous marins s'affairaient à ce que le bateau ne coule pas.
    Mais un homme restait au fond de la cale. Il était assis, écoutant la rafale du vent, le cris des hommes qui donnaient des ordres.
    Cet homme était blond, vêtu de vêtements gris, les yeux d'un bleu éclatant quoiqu'assez pâles, il tenait dans sa main une valise contenant plusieurs ouvrages, dont certains attendaient patiemment d'être remplis par des lignes et des lignes d'histoire. Cet homme était un écrivain. Et cet homme s'appelait Hype. http://www.minershoes.com/skin/view/i4e43cefd2cfbb320147797919020202013020163
    Le rêve de sa vie allait enfin se réaliser : en effet, ce voyage en bateau était la dernière ligne droite avant la ville de Thern, d'où il pourrait aller à Esmond. La ville d'Esmond était une ville riche et cultivée, aussi Hype était persuadé que ses livres allaient se vendre à une vitesse alarmante, et qu'il allait enfin pouvoir acheter de quoi les imprimer. Peut-être allait-il enfin devenir célèbre...

    Vagabondant dans ses pensées, Hype ne remarqua pas que la tempête au-dehors devenait de plus en plus puissante. Soudain, un énorme fracas retentit, juste à côté de lui, le faisant sursauter et le tirant de sa rêverie. Il se leva et inspecta le fer qui constituait la cale : il n'y avait qu'un tout petit trou d'où s'échappait l'eau goute à goutte ; pas de quoi s'inquiéter, pensa Hype. Il se retourna pour revenir à ses pensées, mais à peine avait-il commencé son mouvement que le trou se transforma en une fissure béante, et soudain, le bateau se fendit en deux. Hype se débattait, tenant toujours la valise dans sa main, quand il reçu un énorme morceau de fer sur la tête. Tout devint noir.

    Chapitre 1 :

    -Vous croyez qu'il est mort ?
    -Bien sûr que non, crétin, tu voit bien qu'il respire !
    -Comment il a fait pour survivre ?

    Hype entendait des voix lointaines au-dessus de lui, mais il n'avait pas la force d'ouvrir les yeux. Une douleur atroce lui transperçait le bras gauche. Pendant un bref instant, il se demanda si les voix qu'il entendait n'étaient pas celles des légendaire Endermans, les créatures du diable. Mais non, les voix étaient bien humaines. L'air marin lui picota le visage, et il devina qu'il était sur un port, les hommes qui continuaient toujours de parler devaient donc être des marins. Sa main était toujours étroitement fermée sur la poignée de sa valise et, lorsque quelqu'un essaya de la desserrer, une force soudaine arriva en lui et il ouvrit les yeux.

    Le soleil, déjà haut dans le ciel, l'ébloui. Le ciel était bleu, toute trace de la tempête avait disparue, et il voyait, penchée sur lui, trois marins. Hype sursauta à leurs vue et recula un peu, toujours allongé sur le sol : Le visage des marins gagnaient toujours a être vus de loin. Enfin, après un long échange de regards, il murmura :

    -Où... Où suis-je ?
    -A la ville d'Esmond, mon gars, répondit aussitôt l'un des marins, tu doit être Hype Melchior, je me trompe ?
    -Non... je veux dire, oui, c'est lui... enfin, c'est moi, répondit maladroitement Hype.

    Il se releva, son bras lui faisait toujours autant mal. Un marin ne manqua pas de le remarquer :

    -Tu est blessé ! Viens, nous allons te soigner... Tu peux quand même marcher, hein ?

    Hype ne savait pas quoi répondre : il pensait qu'il était capable de mettre un pied devant l'autre, mais depuis qu'il était debout, il était au bord de la nausée.

    -Sa va mon gars ? s'inquiéta un autre marin, Tu a l'air pâle... Ah oui en effet ! (Hype venait de se pencher par-dessus le ponton et vomissait dans la mer) tu pense que c'est grave ? Demanda-t-il au troisième marin.
    -Rien n'est grave pour le Docteur Bidhule, répondit simplement ce dernier.

    Hype avait l'impression de tanguer, comme le bateau sur lequel il était. Il se demanda, pour la première fois depuis qu'il était réveillé, ce qui était advenu des autres. Lorsqu'il posa cette question au marin qui menait la marche, celui-ci semblait plus inquiet encore, et lui répondit :

    -« Les autres » ? Il n'y avait personne. On t'a vu arriver sur un morceau de ferraille, c'est tout. (il réfléchit un instant avant de continuer) Non, vraiment, il n'y avait que toi, pas de trace de quelqu'un d'autre ou de bateau.

    Hype réfléchissait sur cette réponse. Le groupe croisa alors un homme étrange : Malgrés la chaleur qui régnait sur la ville, il portait une cape noire, une capuche recouvrant sa tête. Il était difficile de voir le visage de cet étrange individu, et il eut le plus grand mal à voir ses yeux.
    Soudain, il les vît. Pendant à peine une seconde, qui sembla durer bien plus longtemps. « Ce n'est pas possible, pensa-t-il, sa ne peut pas être vrai... C'est un effet de mon imagination, rien de plus. C'est à cause de ce qu'il s'est passé... » Hype médita sur tout ceci, lorsqu'il se rendit compte que l'homme laissait des traces rouges, presque invisibles sur le sol. Il essaya de se convaincre que c'était un autre fruit de son imagination, et réprima un rire. Pendant un instant, il lui avait semblait que ces tâches étaient du sang.

    Ils arrivèrent alors devant un grand bâtiment, un peu délabré, qui était sûrement l'hôpital. Un marin lui ouvrit la porte. En entrant, Hype songea qu'on ne pouvait pas rêver mieux comme arrivée ici.

    Chapitre 2 :

    -Installez-vous sur le fauteuil, Monsieur Melchior.

    Hype s'exécuta. Le Docteur Bidhule lui demanda de relever sa manche. Lorsque Hype la releva, du sang coula le long de son bras et une tâche de sang se forma sur le sol.

    -Ha oui, en effet, dit le docteur Bidhule, C'est une peu plous grave qué cé qué jé pensais...
    Il sortit un flacon qui contenait un liquide vert qui inspirait peu confiance.
    -C'est une mélange d'herbes, expliqua Bidhule, jé vais vous l'injécter, et, au bout dé quélques jours, POUF ! la blessoure disparaîtra... Nourmalément.
    -Comment sa normalement ? C'est dangereux ? s'inquièta Hype.
    -Pét-être qué oui, pét-être qué non. On verras bien. Ou alors, on peut récourire à une méthode une peu plous... radicéle.
    Il sortit un grand couteau de son armoire. Hype se recula un peu, affirmant qu'en fait, il préférait le mélange d'herbes médicinales.

    -Bien, sa marche tout lé temps, cé truc là... gloussa le docteur, alors... (il se retourna) jé vais doser une pétit peu... une petit peu plous... voilà ! Sa devrait être assez !

    Lorsqu'il se tourna vers Hype, celui-ci vît que Bidhule tenait à la main une seringue d'une assez grande taille, à l'aspect meurtrier, contenant le mélange d'herbes. Il avait horreur des aiguilles, et s'évanouit à moitié.

    -Bon, au moins, soupira le docteur, sa séra plous facile pour l'injécter...

    Hype sortit de l'hôpital, le bras plus douloureux que jamais. Traînant toujours sa valise, il se dirigea vers l'hôtel où il devait vivre le temps de son séjour à Esmond. Une fois le premier loyer payé et la chambre trouvée, Hype installa ses affaires et s'installa lui-même sur une chaise, épuisé. Au loin, une horloge sonna neuf heures. C'était à peine le matin, et Hype avait un rendez-vous important l'après-midi, où il devait traiter d'un sujet qui pourrait convaincre quelques personnes de vendre et d'imprimer ses manuscrits. Malheureusement, Hype découvrit très vite avec horreur qu'il avait laissé le manuscrit sur le bateau, ce qui signifiait qu'il devrait tout recommencer.

    Lorsqu'il écrivit enfin le dernier mot, en l'occurrence sa signature, il était déjà onze heure moins le quart. Hype était encore plus fatigué, et disant que de toute façon, l'horloge sonnerait assez fort pour le réveiller à l'heure (c'est du moins ce qu'il espérait) il se jeta à plat ventre sur le lit et s'endormit presque aussitôt.

    Chapitre 3 :

    Hype ouvrît lentement les paupières. Il se serait volontiers rendormit mais il savait qu'il avait un rendez-vous. Il se leva péniblement et ouvrit les portes de son balcon. D'ici, il avait une magnifique vue sur la ville, la rue en bas et en se penchant au-dessus des barrières, on pouvait apercevoir un clocher. Hype ouvrit le placard à côté de l'entrée de son balcon et le fouilla. Il trouva enfin ce qu'il cherchait : une paire de jumelles argentée. Il les prit, se pencha au-dessus des barrières tout en regardant à droite et colla les jumelles sur ses yeux pour arriver à lire l'heure de l'horloge : quatorze heures. De surprise, Hype manqua de passer au-dessus des barrières : Il était en retard !
    Il entra en hâte dans l'appartement et rangea sans cérémonie les jumelles dans le placard qu'il referma. Les jumelles tombèrent à l'intérieur, mais il ne s'en préoccupa pas. Il avait déjà ramassé sa valise et avait pris son trench-coat. Lorsqu'il avait enfin réussi à fermer la porte, il dévala l'escalier, salua rapidement l'hôtesse et sortit de l'hôtel.

    Lorsqu'il trouva enfin le bâtiment, il était quatorze heures quinze. Il se hâta d'entrer et se précipita vers l'homme qui se tenait derrière l'accueil.

    -Vous êtes Mr. Melchior ? demanda-t-il d'une voix traînante.
    Hype approuva d'un vif hochement de tête.
    -Premier étage, reprit l'homme, deuxième porte à gauche.

    Hype commençait déjà à monter l'escalier avant que l'homme ai fini sa phrase. Il arriva au premier étage, enleva de la poussière sur ses épaules, essaya de se coiffer vite-fait et frappa trois fois à la deuxième porte à gauche, avant d'entrer.
    Il déboucha dans une petite pièce blanche, avec une table ronde en son centre, entourée de chaises. Sur l'une d'elles, un homme un peu embonpoint et au crâne entièrement dépourvu du moindre cheveu, il était mal rasé et avait une tête qui ressemblait, à s'y méprendre, à une fouine. Il était habillé d'une veste marron au-dessous de laquelle on pouvait voir une chemise noire à rayures qui menaçait à tout moment de craquer, et un pantalon gris, au bout duquel dépassait deux chaussures noires parfaitement bien cirées.

    -Ha, Mr Melchior, dit-il d'une voix lente et profonde, la ponctualité n'est pas votre point fort on dirait.
    Il fît un geste pour inviter Hype à s'assoir.
    -Ho, désolé, répondit Hype avec colère, je n'avait pas vraiment prévu que le bateau coulerait.
    -Bien, reprit l'homme quand Hype ce fût assis, vous aviez donc des projets à me montrer ?
    -En effet, les voici... enfin, quand je les aurait trouvés...
    Hype ouvrit sa valise et la fouilla fébrilement, et trouva enfin ce qu'il cherchait. Tout en refermant la valise, il tendit la feuille à l'homme. Celui-ci l'examina pendant quelques minutes, puis posa soudain la feuille sur la table.

    -C'est vraiment vous qui l'avez inventé ?
    Hype acquiesça.
    -Mon Dieu... Quand ? Comment ? Demanda l'homme avec une pointe d'étonnement dans la voix.
    -Euh... c'était il y a environ deux mois, répondit Hype tout en réfléchissant, mais comment ? ... Je n'en sais rien à vrai dire, un matin je me suis réveillé et j'ai eu cette idée en tête.
    -Bluffant... Vraiment bluffant... Du génie !

    BAAAM ! Un grand fracas retentit en bas. Hype se leva, tout comme l'homme en face de lui. Tous deux tendirent l'oreille. On entendait des gens se battre, hurler.

    -Le quartier nord est attaqué ! S'écria l'homme, fuyez !

    Hype ouvrit la porte à la volée et sortit du bâtiment. Il fonça dans la rue d'en face pour rentrer dans l'hôtel, mais quelque chose sortit d'une ruelle, et il se stoppa net, frappé d'horreur.
    C'était un Enderman.
    Ce n'était donc pas une légende, pensa Hype. L'enderman se tourna lentement vers lui, ses yeux blancs le regardant. Hype eût la désagréable impression qu'il le regardait, alors qu'il était aveugle. Il voulut bouger, mais il était paralysé par la peur. Il entendit alors des chuchotements à son oreille. Stupéfait, il se tourna à droite, à gauche, rien. Il reposa aussitôt son regard sur l'Enderman, car d'après la légende, quiconque ayant croisé son regard osait détourner les yeux ne tardait pas à sentir l'Enderman dans son dos... avant de mourir. L'Enderman avança lentement, comme si ce pas lui demandait un effort colossal. Hype retrouva alors l'usage de ses jambes et recula, sans quitter l'Enderman des yeux. Son pied se cogna alors sur quelque chose et il tomba en arrière. Son crâne sembla se fracasser contre le sol, et des petites étoiles apparurent devant ses yeux. Ses yeux... Il avait perdu l'Enderman du regard. Sans faire attention à sa tête qui tournait, et à la douleur qui la transperçait, il regarda contre quoi il avait trébuché : Un homme -apparemment un soldat-, la bouche ouverte, le teint grisâtre, les yeux lui sortant de la tête, il était mort. Les chuchotements s'intensifièrent, et, comprenant ce que cela signifiait, Hype se dépêcha de fouiller le corps à la recherche d'une arme. Une autre chose attira son attention : l'ombre. Il vît son ombre, les mains sur le corps du soldat, et derrière lui, une forme plus grande que lui, l'Enderman. Il se hâta de chercher une arme et, au moment où l'ombre du Enderman leva ce qui lui servait de bras, il trouva : un couteau long d'une dizaine de centimètres. Sans réfléchir, il se leva, se retourna, et trancha le bras de l'Enderman. Ce dernier produit alors un cri suraigüe, tendit que son bras était tombé au sol et commençait à disparaître, dans une fumée noire.
    Il se stoppa net dans son cri et sa tête se tourna soudain vers Hype, si soudainement qu'on entendit sa nuque craquer. Hype leva son couteau et se jeta sur l'Enderman. Il ressentit une grande douleur à son contact, partout où son corps le touchait. Il ferma les yeux essaya d'attaquer l'Enderman : Il entendit un nouveau cri de douleur. Hype roula à terre et la douleur disparut aussitôt. Il entrouvrit les yeux et vit du sang sortir de l'œil gauche de l'Enderman. Ce dernier se tordit dans tout les sens, puis devint inerte. Et il disparu.
    Hype se releva, haletant. Il avait tué un Enderman. Il n'arrivait pas à le croire... Les Endermans ne sont pourtant que des légendes... à moins que...
    Une explosion proche le ramena à la réalité. Le quartier nord était toujours en train de se faire attaquer, et une fine pluie commençait à tomber. Hype continua sa route. Une explosion retentît au-dessus de lui et il vit un énorme morceau d'immeuble tomber. Il se dépêcha de se retourner et courut à toute jambes. Un second fracas lui indiqua que le morceau d'immeuble venait de s'écraser sur la rue. Hype reçu une pierre dans le dos. Il faillit tomber, mais il retrouva l'équilibre et continua du courir à en perdre haleine. Il pris la direction du parc. Il traversa une ruelle et arriva près du grand Parc Central. La pluie battante s'acharnait maintenant sur la ville. Il commença à traverser la rue et vît quelque chose qui le cloua une seconde fois sur place.

    L'homme à la capuche le fixait de l'autre côté de la rue.

    Chapitre 3 :

    L'homme s'avança lentement vers lui. Hype était paralysé par la peur. Lorsque l'homme fût assez près, il murmura :

    -Dit-moi... qui est-tu ?

    Hype put alors le voir en détail : sa cape miteuse était rapiécé à de multiples endroits, le visage qu'il voyait sous sa capuche l'horrifiait. Malgré l'ombre de la capuche, il voyait nettement deux yeux blancs qui le fixaient. "Comme les Endermans" pensa-t-il. Il retrouva soudain l'usage de ses jambes, fit volte-face et courut à toute allure.
    Tout se passa en quelques secondes : Hype entendit un bruit semblable à un claquement derrière lui et un bras se resserra avec force autour de sa gorge.

    -Non, dit une voix à son oreille, j'ai attendu trop longtemps...

    L'étreinte de ses doigts se resserra avec force autour du coup de Hype.

    -Tu ne m'a toujours pas répondu... Qui est-tu ?
    -Et t...toi ? dit Hype avec force, essayant de respirer tout en tâtant la poche de son trench-coat.
    -Moi ? répéta l'homme, je m'appelle... Herobrine.

    Hype n'en crut pas ses oreilles. Pendant quelques secondes, il resta immobile.
    Herobrine. C'était cet homme qui avait massacré la ville de TingTown quinze ans auparavant. Hype n'avait alors que cinq ans, lorsque Herobrine était revenu à Thern. Hype n'avait aucune idée de comment il avait survécu, mais il savait qu'il était la seule personne sur Terre – sans compter Herobrine – encore vivante à être originaire de Thern. Tout les autres étaient morts.

    Hype resta là, immobile, alors que Herobrine commençait à serrer son cou de plus en plus fort. Il allait tuer le dernier Thernien pour « finir le travail ». Hype se souvint soudain de ce qu'il voulait faire, sortit le couteau de sa poche et, sans regarder, le planta dans le ventre de Herobrine.
    Ses doigts le lâchèrent aussitôt. Il en profita pour courir à toutes jambes, à travers le parc, sur l'herbe glissante. La pluie était toujours abondante, le petit lac du parc commençait à déborder. De l'autre côté du parc, une trappe camouflée s'ouvrit soudain, juste en face de Hype qui, prit par surprise, glissa sur l'herbe et tomba en plein dans le trou.
    La chute dura une dizaine de secondes. Il atterrît enfin. Il ne se fît pas mal étant donné l'incroyable quantité de moisissure sur laquelle il était tombé. La trappe, en haut, se referma, et tout devint noir. A en juger par le léger clapotis de l'eau qu'on entendait distinctement malgré la pluie qui continuait de tomber dehors, il pensa qu'il était dans les égouts. Une lumière s'alluma alors, juste à côté de lui. Il sursauta et fît quelques pas en arrière. Heureusement, car un homme essaya de lui donner un coup de couteau de sa main libre, l'autre tenant une torche.
    Il était entièrement habillé d'une cape noire, une capuche remontée sur sa tête. Il portait un masque en forme de crâne dans lequel dansait la lumière de la torche. Il s'avança vers Hype et dit d'une voix étouffée :

    -Maître sera fier de moi... Je vais te livrer à lui. Toi... Celui qu'il veut tant... Je me demande pourquoi il veut d'un gamin comme toi... A moins que je te tue moi-même... Que ce soit moi ou lui, quelle importance, du moment que tu est mort ? Je vais donc te tuer.. Oui c'est ce que je vais faire.

    On aurait dit qu'il essayait de se convaincre. Hype en profita pour lui donner un coup de pied dans la main qui tenait le couteau, mais l'homme le leva au même moment. Il se prit le pied en plein dans la figure, lâcha le couteau et tomba en arrière, dans l'eau verdâtre des égouts. Hype pensa qu'il serait déloyal de le frapper alors qu'il était au sol, mais c'était une erreur : l'homme sortit soudain deux couteaux de lancer et les jeta sur Hype. Le premier passa loin au-dessus de sa tête, mais le deuxième se planta profondément dans son épaule. Dans un hurlement, Hype tomba à son tour. Ils se relevèrent en même temps. L'homme le regarda dans les yeux et dit :

    -Pourquoi te bat-tu ? Si tu ne meurt pas maintenant, ça arrivera bientôt. Maître est en train de constituer une armée, il s'est déjà allié aux Endermans, comme tu l'a déjà remarqué, ils en avaient assez d'être considérés comme un mythe. Nous avons aussi des géants. Et des centaines d'hommes, tous de fidèles partisans de Maître. Comme tu peux t'en douter, j'en fait partit.

    Pendant qu'il parlait, Hype reculait lentement. Il avait repéré une échelle à sa gauche, reliée à un mécanisme qui la montait et la baissait.

    -... Nous ne tarderons pas à nous allier aux autres créature, les creepers, zombies et tout ça... Ils ont beaux mourir le jour – sauf les creepers – le Maître pense qu'ils sont utiles. Lorsque nous nous battrons, vous serez une poignée d'hommes contre plusieurs centaines de monstres et partisans du Maître.

    Il éclata d'un rire rauque, froid, qui donna la chair de poule à Hype. Essayant de gagner du temps, il lança :

    -Mais vous n'êtes pas à l'abri des rebellions, avec les creepers et les zombies, et d'ailleurs, pourquoi l'appelez-vous « Maître » ? Il a un nom vous savez ? C'est Herobrine.

    Lorsqu'il entendit le nom, l'homme sursauta et faillit retomber dans l'eau. Ce fût au tour de Hype de rire. Il avait presque atteint l'échelle.

    -Alors quoi ? Vous avez peur d'entendre son nom ? C'est pitoyable... Vous ferez moins les fiers lorsque vous serez condamné à mort pour trahison lorsque nous auront gagné !
    -Tu croit vraiment que vous allez gagner ? Dois-je vraiment te rappeller que nous sommes beaucoup plus nombreux que vous ?
    -Je pense savoir compter mieux que toi, merci, répliqua Hype d'une voix sèche.

    Il ramassa alors une pierre qu'il lui lança de toute ses forces. Sans prendre la peine de voir si il avait atteint sa cible, il se retourna et actionna la manivelle qui fît tomber l'échelle. Un choc sourd assez satisfaisant lui indiqua qu'il avait touché l'homme en pleine tête. Il monta sur l'échelle et ré-actionna le levier. Lorsque l'homme se releva, le nez et la bouche en sang, Hype était déjà remonté à l'étage des égouts.

    Chapitre 4 :

    -Je connais des choses sur toi que tu ne saurait pas imaginer ! cria l'homme, je peux te les dire, ou tu mourra dans l'ignorance...
    -VOUS MENTEZ ! hurla Hype, à l'étage, VOUS NE SAVEZ RIEN SUR MOI ! RIEN !

    L'homme éclata d'un rire rauque, sembla avaler de travers et cracher par terre. Hype comprit que du sang était rentré dans sa bouche alors qu'il riait

    -Très bien, repris alors l'homme, tu mourras donc sans rien savoir...

    Il y eut un déclic, un "BANG !" sonore et quelque chose traversa la trappe si vite que Hype ne le vît pas. Il y avait maintenant un trou dans la trappe. En regardant à travers, Hype vit l'homme braquer sur lui un étrange instrument, avec une sorte de gâchette sur laquelle l'homme appuya. Hype ne vit là que du danger, il entendit un clic et se jeta sur le côté ; il y eut un second "BANG !" et un nouveau trou dans la trappe. Hype se releva et se dépêcha d'emprunter une seconde échelle de sortie.
    Lorsqu'il écarta la trappe et remonta, il respira longuement l'air frais et pur. La pluie et la bataille s'étaient arrêtés. Il referma la bouche d'égout et se releva. Il ne connaissais pas très bien la ville mais il pensait que l'hôtel n'était pas très loin. En effet, en regardant attentivement vers la gauche, il parvint à l'aperçevoir. Ses yeux le piquaient terriblement. Il se dirigea vers l'hôtel, pressé de trouver le confort de son lit.

    Lorsqu'il eût fermé la porte de son appartement à clef, posé le couteau sur sa table de nuit et rangé son trench-coat dans l'armoire, il réalisa soudain qu'il lui manquait sa valise. Mais il ne paniqua pas, à cause de la fatigue sans doute, et se dit que de toute façon, après tout ce qu'il venait de se passer, personne ne songerais à ramasser la valise. Il plongea sur son lit et s'endormit aussitôt.
    A son réveil, il commença à s'inquiéter sérieusement, il enfila son trench-coat et sortit à toute vitesse en direction du parc. Il arriva vite sur place, et chercha sa valise. Il remarqua une tache rouge sombre sur l'herbe : l'endroit où il avait poignardé Herobrine. A quelques pas de là, l'herbe était toute applatie, à l'endroit où il avait dérapé lorsqu'il avait aperçu Herobrine. Il mima les évènements, vérifiant partout si il n'y avait pas sa valise.

    -Et c'est là que j'ai planté mon couteau et que j'ai cour... Punaise, je me souviens pas avoir perdu ma valise ! s'écria-t-il. Il y avait des plans de choses très dangereuses entre de mauvaises mains dedans... Si ils l'ont.. Je préfère ne pas y penser. Je doit avertir le maire de la ville. Putain, comment j'ai pu la perdre ?

    Il courut à perdre haleine vers la mairie et ouvrit la porte à la volée. L'homme à l'acceuil leva les yeux vers lui et demanda d'une voix lente et fatiguée :

    -Oui ? Vous voulez voir le maire ?
    -Précisément !
    -Et allez, encore un journaliste, soupira l'homme en sortant un énorme registre, alors vous pourrez prendre rendez-vous le...
    -Je ne suis pas journaliste ! s'impatienta Hype, je suis écrivain ! Et je
    -Ah ! coupa l'homme, vous voulez relater les évènements dans un livre donc ?
    -Non ! Je doit voir le maire ! J'ai quelque chose de très grave à lui annoncer !
    -Je voit, reprit l'homme d'un ton agacé, vous devez être le quatrième aujourd'hui... Alors... (il tourna quelques pages du registre) Vous pourrez voir le maire dans.. un mois exactement.
    -Un mois ? s'étonna Hype, Si je ne le voit pas maintenant, nous serons tous morts dans une semaine !
    -Mais oui, c'est cela...

    Hype ouvrit la bouche pour répondre lorsque la porte de gauche s'ouvrit à la volée. Un groupe d'une dizaine d'hommes, tous tenant des appareils photo alimentés par la Redstone, étaient serrés et ne cessaient de prendre des photos dans des flashs qui faisaient mal aux yeux. La porte d'entrée s'ouvrit, et le groupe sortit tant bien que mal.
    Il y eut un silence.
    -C'était les journalistes ça ? demanda-t-il à l'homme de l'acceuil, bouche bée.
    -Oui, avec Mr. le Maire.
    -Ils étaient tellement nombreux que je l'ai pas vu !

    Hype se précipita dehors et suivit les bruits des appareils photos. Il poussa les photographes dans l'espoir de voir le Maire.

    -Hé ! s'écria un photographe en repoussant Hype pour reprendre sa place, c'est mon scoop !

    Hype le poussa une nouvelle fois en le faisant tomber par terre.
    Il continua de chercher le Maire, et le trouva enfin. Il l'avait pris pour un journaliste et l'avait un peu poussé, mais il parvint à lui parler.

    -Ecoutez, dit Hype, j'ai quelque chose de très important à vous dire, c'est une question de vie ou de mort !
    -Vous, écoutez-moi, répondit le Maire, vous êtes la neuvième personne à me dire ça aujourd'hui, je m'en occuperais plus tard.

    Et il s'éloigna, laissant Hype planté au milieu de la rue. Quelqu'un l'interpella derrière lui, il se retourna et vit le photographe qu'il avait fait tomber. Il lui donna un violent coup de poing sur la tempe. Hype tituba.

    -C'était bien la pein de faire tout ça ! Ahuri va ! hurla le photographe en laissant Hype seul avec sa douleur.
    -Oui, soupira ce dernier, c'était bien la peine...

    Il revint sur ses pas. Son dernier espoir venait de s'envoler. Il réfléchissait à qui il pourrait bien parler. Quelqu'un d'important, de sérieux, capable d'empêcher un désastre provoqué par une armée...
    Une armée.
    Hype obtint sa réponse : Il se dirigea vers la voilière la plus proche, paya un pigeon voyageur, écrivit une lettre annonçant au chef de l'armée qu'il souhaitait le voir le plus vite possible et l'envoya. Alors qu'il allait sortir, il entendit quelqu'un dire à voix basse :

    -Je doit tous les tuer... Tuer tout les Therniens...

    Hype fit volte-face. Herobrine se tenait là, une épée à la main. D'un geste fébrile, sans réfléchir, Hype tira le couteau de sa ceinture et poignarda Herobrine droit au coeur. Il eût alors un énorme mal de tête, il ferma les yeux quelques instants, et la douleur s'atténua. Il rouvrit les yeux, et découvrit avec horreur que le corps de Herobrine était en réalité celui du propriétaire de la voilière.

    -Je... je l'ai tué... je... qu'est-ce qui m'arrive ?

    Il s'apprêtait é s'enfuir lorsqu'il remarqua un étrange appareil attaché au mur. Il le détacha et constata que c'était une caméra alimentée par de la Redstone. Il la fracassa contre le sol, et une casette tomba. Elle contenait sûrement la scène du meurtre. Hype décida de la mettre en lieu sûr... mais où ?
    Il eût alors une idée de génie.

    Quelques minutes plus tard, il ressortit d'un magasin, une planche sous le bras, et se dirigea vers l'hôtel. Une heure plus tard, son dispositif était prêt, caché dans le tiroir de sa table de nuit. En effet, il pouvait tourner la clef et ouvrir le tiroir, personne n'y verrait rien d'autre qu'un simple livre. Mais avec une tige en plastique, il pouvait l'insérer dans un trou en dessous du tiroir pour pousser un faux fond et y trouver la cachette. De plus, si quelqu'un voulait forcer le tiroir et arracher le faux fond, il déclencherais un dispositif : si on n'utilise pas quelque chose de non conducteur, et qu'on ne le passait pas entre deux parties métalliques, celles-ci se toucheraient et faisaient passer un courant électrique qui enflammerais aussitôt un sachet d'essence, enflammant le tiroir et la casette.

    -Entre un simple feu dans mon appartement et la peine de mort, je crois que mon choix est fait, conclut Hype, en sueur, avant de retourner se coucher.

    Chapitre 5 :

    Hype fût réveillé par une sirène suraigüe. Il se leva d'un bond, attrapa son couteau resté sur le bureau et se précipita devant sa fenêtre. Durant la nuit, une tente immense avait été bâtie sur la place de la ville. Une lumière rouge, fixée au sommet, tournait sur elle-même.
    Hype enfila son trench-coat et sortit. Après l'attaque, les soldats d'Esmond avaient sûrement besoin de renforts. Il se précipita au pied de l'hôtel et se dirigea vers la tente. Au-dessus des toits, il voyait au loin la lumière projeter sa lueur rougeâtre et inquiétante sur le flanc des maisons. Enfin, il arriva à l'entrée de la tente, au-dessus de laquelle il pouvait lire sur un panneau en bois : "Centre de décontamination, accès interdit sauf pour le personnel autorisé. Hype souleva la toile qui servait de porte et découvrit avec horreur ce qui avait déclenché l'alarme.

    Environ une vingtaine d'hommes - ou était-ce des monstres ? - avaient réussis à se libérer de leurs cellules. Ils se battaient à présent autour de quelque chose que Hype ne parvint pas à distinguer. Soudain, l'un d'eux leva la tête, son cou produisant un horrible craquement, et Hype pût voir son visage.
    Teinté d'une délicate teinte verdâtre, les yeux d'une pâleur de mort, un côté de la mâchoire pendait, une bonne partie du nez et quelques dents manquaient, l'arrière de son crâne fracassé, l'homme le fixait droit dans les yeux. Hype pensa qu'à l'inverse des Endermans, il était inoffensif tant qu'il le regardait. Un gémissement s'éleva alors au milieu des "zombies". Il baissa les yeux pour en distinguer l'origine, en vain, avant de comprendre qu'il venait de faire une erreur. Il releva les yeux vers le zombies, mais trop tard : ce dernier poussa un gémissement puissant qui alerta les autres qui se relevèrent.
    Ils avançèrent lentement vers Hype qui ne bougea pas, pétrifié par la peur. Soudain, la toile d'entrée se souleva derrière lui, une main le tira en arrière et une dizaine de soldats entrèrent.Ils tenaient dans leurs mains un long objet en bois et en fer, et il se trouvait une petite ligne de Redstone sur le côté. l'un deux hurla :
    -En joue ! FEU !
    Tous les soldats appuyèrent sur une gâchette qui abaissa une minuscule torche de Redstone qui activa la ligne. Plusieurs sifflements retentirent, puis des détonations,et les zombies tombèrent les uns après les autres dans leur propre sang. Un des hommes s'approcha de Hype, pendant que les autres allaient vérifier si les zombies étaient tous morts, releva la isière de son casque et dit :
    -Qu'est-ce qui vous a pris ? ... Peu importe, reprit-il alors que Hype balbutia des paroles incompréhensibles, prenez ça, sa vous sera sûrement utile. En général un citoyen n'a pas le droit d'en avoir, mais par les temps qui courent...
    Il haussa les épaules et tendit une sorte de version miniature des armes des soldats.
    -Ca s'appelle un pistolet, et c'est une découverte très récente, alors prenez-en bien soin. Les soldats utilisent des fusils, plus puissants, mais un peu moins précis, et le recul est encore assez grand.
    -Chef, appella un soldat près des zombies, venez voir...

    Hype et l'homme, qui avait rabaissé sa visière, s'approchèrent du tas de corps. Au milieu des corps de zombies se trouvait celui d'un homme, un soldat d'après son armure en fer.
    -Le pauvre... Il était chargé de surveiller les infectés, commenta le soldat qui les avait emmenés, mais une vingtaine lui sont tombés dessus... Il n'avait aucune chance, conclut-il avec un hochement de tête.
    -Il sera enterré avec les honneurs, dit le chef de la patrouille qui était devenu pâle sous son casque.

    Soudain, un zombie se releva. Esquivant les tirs des fusils, il arracha la toile de la tente et sortit.
    -Rattrapez-le ! hurla le chef, si il nous échappe, il va en contaminer d'autre, et nous auront une horde de zombies sous les bras !

    Ils sortirent tous et partirent dans des directions différentes. Le jour commençait à se lever. Hype retourna dans sa chambre d'hôtel, épuisé, et fût surpris d'y retrouver un pigeon voyageur qui tapait contre les carreaux de sa fenêtre. Il l'ouvrit, laissa passer l'oiseau qui se posa sur le bureau et tendit sa patte. Hype détacha fébrilement l'envelloppe qui y était attachée et l'ouvrit. Il déplia la lettre du chef des Armées et lût :

    "Cher Mr. Hype,

    J'ai bien reçu votre lettre, et ce que vous m'avez expliqué m'a l'air inquiétant. D'autant plus si le Maire refuse de vous écouter. Nous allons tout mettre en oeuvre pour retrouver votre valise et tout les documents qu'elle contenait. Nous allons aussi rechercher l'homme dont vous m'avez parler. Je vous prends très au sérieux Monsieur, ne vous inquiétez pas. Nous allons réunir le conseil et voir si nous sommes tous d'accord sur votre solution, mais sachez que c'est le cas pour moi.

    Ps : J'ai failli oublier, désormais, vous aurez un garde du corps, du nom de Marc Edvant, c'est un jeune soldat mais il s'est révélé très doué aux tests ; c'est la première fois dans l'histoire que quelqu'un de 18 ans arrive à rejoindre l'armée avec les notes maximales aux tests.
    Le Chef de l'armée."

    Chapitre 6 :

    Au moment même où il terminait la lecture de la lettre, quelqu'un frappa à la porte. En ouvrant, Hype se trouva nez à nez avec un soldat plutôt jeune. Il pensa qu'il devait sûrement être le garde du corps dont lui avait parlé le Chef de l'Armée dans le post-scriptum de sa lettre. Mais alors, Hype s'était attendu à un soldat un peu plus âgé et compétant. En réalité, il devait à peine avoir dix-huit ans.

    -Salutations, s'écria le soldat en se mettant au garde-à-vous. Vous devez être l'écrivain Hype ?
    -En effet, confirma ce dernier, peu habitué à se faire appeler « écrivain ».
    -Je suis chargé de votre protection, poursuivit Marc Edvant, vous avez dû être mis au courant par une lettre du Chef de l'Armée.
    -Je viens de la recevoir, affirma Hype. Mais entrez donc, invita-t-il en s'écartant de la porte.
    -Merci, dit Marc en entrant.

    Il changea alors du tout au tout : il posa son épée sur le bureau sans ménagements, projeta littéralement son casque dans l'armoire restée ouverte, et s'affala sur l'unique fauteuil de l'appartement.

    -Bon sang, c'que c'est dur le boulot, marmonna-t-il d'un air sombre, j'espère que sa va servir à quelque chose...
    -Bien sûr que oui, répliqua Hype, agacé par un tel comportement. C'est ma vie qui est en jeu.
    -Notre vie, corrigea le soldat. Enfin, d'après vous en tout cas.
    -Exact, et comme je pense qu'il ne vont pas trouver ma valise ni maintenant, ni demain, on ferait mieux de s'habituer à se tutoyer.
    -Tu a raison, murmura Marc, l’œil vitreux.
    -Tu peux aller dormir, dit Hype qui avait aussi remarqué ce détail. Je ne compte pas bouger de la journée.

    Lentement, sans un mot, le soldat se le va et se dirigea vers la chambre en traînant des pieds. Puis, sans prendre la peine de se changer, il se jeta à plat ventre sur le lit et s'endormit aussitôt. « Drôle de type, pensa Hype. Enfin, si ils pensent qu'il est capable de me protéger... »Il haussa les épaules et s'installa sur le fauteuil tiède que le soldat venait de quitter. Sa tête tomba sur le côté et il s'endormit.

    Il fût réveillé par un vacarme assourdissant. Il se leva d'un bond, attrapa l'épée de Marc et la pointa en direction du bruit. Il l'abaissa en poussant un soupir de soulagement ; Le soldat, ayant sans doute faim, avait voulu préparer quelque chose à manger, et avait malencontreusement fait tomber poêles et casseroles, maintenant éparpillées à ses pieds.

    -S'cusez, grogna-t-il en ramassant les casseroles. Pas eu trop peur ?
    -Je sais me défendre dans ces moments-là, répondit Hype en montrant l'épée. Laisse, je vais faire à manger.

    Pendant qu'il posait une poêle sur le feu, Hype réfléchissait. Ne croyait-on pas que les Endermans n'étaient que des légendes ? Herobrine n'avait-il pourtant pas prouvé leur existence, en détruisant le tiers de la ville ? Et si il y avait d'autres légendes qui seraient réelles, et qui pourraient aider Herobrine ? Il fallait le découvrir avant qu'il ne soit trop tard.

    -Euh... C'est quoi ? demanda Marc lorsque Hype eût déposé un plateau devant lui.
    -Des Pancakes. C'est Anglais. J'en ai mangé lors d'un voyage là-bas, c'est très bon.
    -Je te crois sur parole, répondit Marc en enfournant une énorme tranche de pain beurrée.

    Après un silence, Hype décida de parler :

    -J'ai pensé à quelque chose, annonça-t-il en s'asseyant pendant que Marc s’efforçait d'engloutir une part gigantesque d’œufs brouillés. Mais il faut que j'aille à la bibliothèque pour être sûr.
    -'E 'accompagne, répondit Marc tant bien que mal. Il avala et reprit : Je t'accompagne, c'est trop dangereux pour toi de sortir seul.

    Quelques instants plus tard, ils entrèrent dans l’atmosphère feutrée de la Bibliothèque Centrale. Hype allongea le pas et se dirigea vers la rangée « Mythes et Légendes : Créatures dangereuses. » Il passa les étagères au peigne fin, passant du slime macrophage au monstre du Loch Nes. Il trouva alors un livre plus usé que les autres, qui avait pour titre, écrit en lettres d'or : « L'Enderdragon, père des Endermans ». Il déposa le livre sur une table et le parcourut rapidement.

    -Écoute ça ! chuchota-t-il à Marc. Tout est dit ici : « L'Enderdragon, père des Endermans, aurait été aperçu pour la première fois au Mexique au V° siècle. Depuis lors, le nombre de témoins n'a cessé de grandir. L'Enderdragon vivrait dans un monde appelé « Enderworld », monde des Endermans et autres créatures des ténèbres. L'enderworld ne serait accessible seulement via un téléporteur, créé de lave et de seize Médaillons Sanglants. Ce téléporteur se trouverait dans la ville légendaire d'Ubar, Atlantis des Sables... » le reste est déchiré ! murmura furieusement Hype.

    Il releva la tête vers Marc, qui paraissait réfléchir.

    -Ubar... Je crois que j'ai déjà entendu quelque chose là-dessus, dit-il lentement. Elle se trouverait dans le désert de Rub-Al Khali à Iram. Tu crois que quelqu'un l'a déjà découverte ?
    -Sans doute, répondit Hype, mais quelqu'un ne va pas tarder à la trouver, conclut-il d'un ton amer.

    Chapitre 7 :

    Herobrine avançait lentement parmis la fureur des sables. Derrière lui, une poignée de soldats - ceux qui n'étaient pas emportés par la tempête et qui avaient pensés à prendre une gourde d'eau - lutaient eux aussi.
    Herobrine avait très soif, tellement soif qu'un simple humain serait déjà mort, mais à quoi bon ? La mort l'avait déjà pris. Il était la mort. Il s'immobilisa soudain et, après un instant de silence, dit à ses hommes :

    -C'est ici. Et cette fois, ce n'est pas un mirage.

    La porte de l'appartement claqua derrière Marc, tandis que Hype accrochait son trench-coat au porte-manteau et cherchait son couteau.

    -Tu ne va quand même pas me dire, commenca Marc, que tu veux aller au désert du Rub Al'Khali, pour trouver "l'Atlantis des sables" et tuer un dragon ?
    -Si, dit Hype en passant devant lui, son pistolet à la main. Pourquoi ?
    -Arrête, c'est tellement... Absurde !
    -Et pourquoi ça ?
    -Ecoute-moi, reprit Marc en saisissant Hype par les épaules alors qu'il passait encore devant lui. Et si cette légende... n'était qu'une légende ?
    -Il y a un siècle, répliqua Hype en se libérant d'un mouvement d'épaule, tout le monde pensait que les Endermans n'existaient pas. Que nous a prouvé Herobrine il y a une semaine, en saccagant le tiers de la ville ? Qu'ils existaient réellement. Alors pourquoi l'Enderdragon n'existerait pas ? Tu ne comprends pas que tout est lié ? Si les Endermans existent, l'Enderdragon, leur père, existe aussi, en toute logique. Demain, je pars à Iram pour trouver ce désert, et je tuerais le dragon avant que Herobrine ne le trouve. Et d'ailleurs, il me faudra une épée, je ne trouve plus mon couteau.

    Après un moment de silence, Marc dit d'une voix forte :

    -Très bien, fait ce que tu veux, mais alors je viens avec toi. Je te rapelle que je suis chargé de ta sécurité.

    Hype se dirigea sur le balcon. Respirant une bouffé d'air frais, il réfléchissait. Marc allait sûrement le freiner considérablement dans ses recherches, et qui plus est, il risquait sensiblement de découvrir le contenu de sa valise... si ils la retrouvaient. Mais comment se débarasser de lui ?

    Leurs pas résonnèrent en écho sur le sol de la gare, d'habitude bondée à cette heure. Maintenant, en revanche, elle était totalement vide et silencieuse.

    -C'est toujours aussi vide ? murmura Hype.
    -Non, c'est étrange, répondit Marc.

    Ils arrivèrent devant le guichet. Hype dût sonner plusieurs fois avant que l'homme qui s'y tenait ne se réveille. Ayant presque l'air étonné de les voir, il demanda où ils désiraient aller.

    -Deux tickets pour Iram, s'il vous plaît. répondit Hype, et, en cherchant dans ses poches l'argent nécessaire, ajouta à Marc : Tu paye ton ticket.
    -J'ai vraiment le choix ? répliqua Marc avec un faible sourire.

    En attendant l'heure du départ, Hype proposa d'aller boire un verre. Il commanda les boissons tandis que Marc vérifiait son équipement dans un boucan infernal.

    -Alors je prendrais, euh... Un verre d'eau.
    -J'ai pas, grogna le barman.
    -Un petit verre de lait ?
    -J'ai pas.
    -Du sirop de fraise ?
    -J'ai pas.
    -Bon, di Hype, piqué au vif. Alors du rhum.
    -Ah ! Ca j'ai !

    Hype profita du bruit que produisait Marc pour murmurer au barman :

    -Tant que vous y êtes, une boisson pour, comment dire... le faire rester assez longtemps aux toilettes.
    -Pas de problème ! Sa va sortir de tous les...
    -Pas besoin des détails, merci. répondit précipitament Hype en s'en allant.

    Il tendit un verre à Marc, et attendit qu'il boive une gorgée pour porter son propre verre à ses lèvres.

    -Euh, je te laisse, euh... toilettes, murmura Marc et s'éloignant à grands pas.

    Hype vida son verre d'un trait, et le recracha aussitôt ; Le goût était inssuportable.

    -C'est inbuvable ! s'écria-t-il. Bon, je doit y aller.

    Il se dirigea à la station de Minecart la plus proche, tendit un ticket - et un petit pot-de-vin - au conducteur, et quelques instants plus tard, ils étaient en route pour Iram.

    Environ 5 jours plus tard, Hype était toujours dans un minecart, serré contre son épée et son pistolet. Grâce à la magie d'un second pot-de-vin, le conducteur avait accepté de l'emmener directement au désert du Rub Al'Khali. Le décor changa lentement : la verdure devint de plus en plus fannée, et bientôt, il n'y eu plus de verdure du tout. Seulement du sable. Soudain, le minecart s'immobilisa.

    -Euh, il me semble qu'il manque des rails, dit le conducteur. Normalement, on peut traverser le désert... Il va falloir faire demi-tour...

    Il sembla soudain tétanisé de peur. Il balbutia :

    -N... Ne regardez surtout pas à votre gauche.
    -Si vous vouliez pas que je regarde, il fallait pas me le dire. dit Hype entre ses dents.

    Malgrès lui, il tourna la tête, et compris ce qui effrayait tant le conducteur. Une vague de sable de sept ou huit mètre progressait vers eux, dans un grondement assourdissant. Ils eurent à peine le temps de détacher leurs ceintures, ils fûrent aspirés, et tout devint noir.

    Hype émergea d'une montagne de sable, toussant, crachotant, mais vivant. Il se releva et regarda autour de lui : des dunes semblables s'étendaient à perte de vue. Il n'avait aucune idée de comment il pourrait sortir d'ici. Sa seule chance était d'avancer et de trouver Ubar.
    Une lumière l'aveugla soudainement. Se protégeant les yeux d'une main, il chercha la source de la lumière : le soleil se réfléchissait sur une poignée d'argent. Hype se précipita et retira son pistolet - miraculeusement intact - hors du sable. Il se releva, l'épée dans son dos, son pistolet dans une main, se tourna dans une direction au hasard et avança.
    Il commençait à avoir soif.
    Le jour passa lentement, aucun nuage ne passa devant le soleil pour faire de l'ombre, rien, toujours ce même paysage désertique et désolé. Hype avait l'impression de tourner en rond.
    Il avait soif.
    La nuit tomba, et Hype grelotait de froid. Il se coucha sous un rocher, se mit en boule et, essayant de ne pas sentir le froid transperçant, il s'endormit.

    Il aurait été incapable de dire depuis combien de temps il errait dans le Rub Al'Khali. La seule chose dont il était certain, c'est qu'il n'avait pas arrêté de marcher, à la recherche de la Cité, mais aussi pour trouver à boire.

    -À Esmond, je voulais être riche et célèbre, murmura-t-il pour lui-même, à bout de force. Maintenant je veux juste être en vie...

    À peine eût-il finit sa phrase qu'il atteignit le sommet de la dune qu'il escaladait, et il la vit : une magnifique oasis, bordée de verdure, avec en son centre un lac d'un bleu étincelant entouré de palmiers.
    Une énergie nouvelle l'envahit. Il dégringola la dune à toute vitesse, sauta les deux derniers mètres et tomba à genoux dans le sable. Mais peu lui importait. Sans réfléchir, il se précipita vers l'oasis. Il allait enfin pouvoir boire... Il osait à peine y croire. Mais quelque chose d'anormal se produisit : plus il se rapprochait, et plus l'oasis semblait s'éloigner, jusqu'à disparaître à l'horizon. Hype s'arrêta. À la place de l'oasis se trouvait seulement du sable, comme partout ailleurs. Déçu, désespéré, anéantit, il continua sa route.
    Il mourrait presque de soif.
    Il eût alors une idée. Il revint sur ses pas, à l'endroit précis où se trouvait le mirage, et traça une croix dans le sable, puis il posa une torche en son centre. En marchant, il se dit que si il voyait à nouveau la croix et la torche, cela signifiait qu'il tournait en rond. Il passa ainsi une autre journée et une nouvelle nuit à craindre la mort qui le guettait à présent sous chaque grains de sable.

    Le lendemain, Hype, plus faible que jamais, avait beaucoup de mal à tenir debout. Il avait à peine la force d'escalader la dune qui se tenait en face de lui. Il la gravit tant bien que mal, à plat ventre sur la colline de sable brûlant, ses mains et ses pieds s'enfonçant dans le flanc de la dune. Il atteignit le sommet, et ce qu'il vit lui redonna autant d'énergie que toute l'eau et toute la nourriture du monde pouvaient apporter au beau milieu du désert.

    Enfin, il l'avait trouvé ! La Cité d'Ubar, en ruine, se tenait là, en bas, droit devant lui. Hype poussa un gémissement de victoire - Il aurait été incapable de faire mieux. Il descendit la dune avec beaucoup plus de facilité que lorsqu'il l'avait montée. Il atterrit devant les lourdes portes en bois de la cité, devant lesquelles se tenaient...

    Marc, en sueur, regarda Hype dans les yeux, et lui tendit une gourde d'eau. La respiration haletante, il dit :

    -Sa t'épate hein ?

    Chapitre 8 :

    Mais qu'est-ce que tu fait ici ? demanda Hype en se jetant sur la gourde d'eau.
    -On ne se débarrasse pas de moi aussi facilement, répondit simplement Marc. Alors c'est ça, l'Atlantis des sables ? Là où est caché le portail vers l'Enderworld ?

    Hype vida la gourde et la lui tendit.

    -Si tout va bien, dit-il en scrutant les remparts défoncés par le temps, oui... Espérons seulement que Herobrine ne l'a pas déjà trouvée.

    Ils échangèrent un regard inquiet. Ils doutaient fort que Herobrine ne soit pas là, mais si c'était vraiment le cas, c'était sûrement parce qu'il avait découvert une chose plus dangereuse. Mais qu'est-ce qui pouvait être plus dangereux qu'un dragon créateur des monstres de l'Enfer ?

    -On rentre ? proposa Marc avec appréhension.
    -On n'a pas vraiment le choix.

    Hype s'avança et poussa l'une des portes. Elle était tellement vieille et moisie qu'elle se détacha du mur et tomba à plat sur le sol, dans un fracas assourdissant.

    -Pour la discrétion, on repassera. ricana Marc.

    Ils avancèrent lentement, l'oreille tendue, le pistolet prêt à tirer. Ils décidèrent de se séparer et de se retrouver plus tard - ils n'eurent pas vraiment le choix étant donné qu'un bâtiment s'écrasa entre eux, et ils ne l'évitèrent que de justesse.

    Hype avançait dans les rues, tournant au hasard. Il passa la tête au coin d'un mur et la retira aussitôt. Une bouteille s'écrasa sur le mur d'en face. Il jeta un œil prudent et reconnut l'homme contre lequel il s'était battu dans les égouts d'Esmond. De toute évidence, il lui avait jeté la première chose qu'il avait sous la main, à savoir la bouteille qu'il s'apprêtait à boire.

    -Tu doit avoir soif après tant de temps dans le désert, pas vrai ? cria l'homme, bien qu'il eût lui même l'air d'être assoiffé.
    -Non, pas vraiment. répondit Hype d'un ton qu'il essayait de rendre tranquille. Mais toi oui... C'est bête, tu vient de me jeter ta bouteille. Mais tu sait quoi ? (Il venait d'avoir une brillante idée.) Quelque part, à deux jours de marche d'ici, j'ai trouvé une sorte d'oasis souterraine. (Il était prêt à inventer n'importe quoi.) J'ai marqué l'endroit d'une croix et d'une torche dans le sol.

    Une lueur de convoitise passa dans les yeux de l'homme, sous son masque, et il ne parvint pas à la cacher. Il sortit soudainement un couteau de sa ceinture, courut vers Hype, mais ce dernier pointait déjà son pistolet vers lui.

    -Qu'est-ce que tu attends ? Tue-moi ! hurla l'homme.
    -Je... Je ne m'abaisserais jamais à votre niveau. Je ne suis pas un tueur.

    Et il frappa l'homme de toute ses forces avec la crosse de son pistolet.
    Conscient du vacarme provoqué par leur "discussion", il s'enfuit le plus vite possible, tout en essayant de ne pas faire de bruit. Il s'arrêta en dérapant au beau milieu d'une rue et tendit l'oreille. Il entendait des bruits de pas qui se rapprochaient. Il se cacha dans l'ombre, dans les décombres de ce qui avait dû être une belle maison dans le temps. Une troupe d'une quinzaine de partisans de Herobrine passèrent devant sa cachette, et disparurent au coin de la rue. Ne voulant pas attirer leur attention, Hype attendit que les bruits de pas s'évanouissent avant de partir.

    Il continua d'avancer de plus en plus profondément au cœur d'Ubar. Il entendit à nouveau des bruits de pas, mais il ne devait y avoir qu'une seule personne. Hype amorça son pistolet et se tint prêt à tirer. Les pas se rapprochèrent. Il tourna brusquement le coin du mur et s'exclama :

    -Marc !
    -Hype ! Tu a pas eu trop de problèmes ?
    -Non, répondit-il. Juste un partisan qui a cru une histoire d'oasis souterraine... Et toi ?
    -J'ai failli me faire écraser par les débris d'une maison.

    Ils entendirent à nouveau des pas s'approcher. Ils se retournèrent, cherchant une cachette, et quelque chose attira tout de suite leurs regards : Un magnifique temple, miraculeusement intact, se tenait au milieu d'un parc tout aussi beau, rempli de végétation, d'arbre, et même d'une petite rivière. Ils échangèrent un regard, et Hype hocha la tête. Le plus silencieusement possible, ils se précipitèrent jusqu'à l'entrée du temple et ouvrirent la porte avec difficulté. Une fois entrés, ils la barricadèrent avec tout ce qu'ils pouvaient trouver. Il y eu un bruit semblable à un claquement derrière eux. Il se retournèrent et virent, près d'une statue immense, un homme aux yeux blancs qui les fixait.

    Désolé encore d'avoir mis les 8 premiers chapitres d'un coup, mais je viens seulement de voir cette section sur le forum :s N'hésitez pas à laisser des commentaires :D
     

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