[Histoire / RP] World of Skulblaka

World of Skulblaka​

La terreur d'un soir​

(Introduction)​

.....Elle rampait silencieusement entre les hautes herbes fraîches et les buissons, légèrement caressés par le peu de vent qu'il y avait ce soir-là. Elle s'approcha d'une lumière qui virevoltait de tous les sens dominant une clairière. Cette clairière était encerclée d'immenses pins, de quelques hêtres et d'un chêne. Il y avait, dans ce petit halo de lumière, un campement.
Deux hommes étaient assis et discutaient des bruits et des rumeurs qui couraient le long de la vallée de Bulkor. D'après eux, une ombre parcourait les terres du seigneur Magnarus. Cette ombre était sûrement l'un des gardiens de l'ancien monde ou simplement un brigand errant dans la pénombre des précieuses forêts de la seigneurie. On savait seulement qu'il tuait ses victimes en les affligeant d'une flèche dans le cœur, qui les tuait généralement du premier coup. Cette ombre pouvait encocher des flèches d'une telle puissance que celles-ci pouvaient passer à travers un obstacle, tel qu'un mur ou une barricade, sans qu'elles ne se brisent.

.....Au bout de quelques minutes de discussion, un des deux hommes armé d'une cotte de maille, d'un pantalon en cuir et d'un petit casque circulaire dont la pointe était en forme d'étoile, se leva et entra dans l'une des nombreuses tentes du campement. Soudain, une flèche fondit comme un trait sur l'homme qui était resté près du feu. Il tomba à terre sans hurlements. L'autre homme, sortant de la tente, s'approcha du cadavre et cria l'alerte quand il vu que son compère était mort.
Il n'eut fallu qu'une bourrasque de vent pour qu'une multitude de gardes sortent des tentes pour se précipiter aux quatre coins du campement, dans un vacarme de cris effroyables, pour tenter de faire fuir quiconque s'approchant du camp. Une flèche venant de l'arbre juste au-dessus de la jeune femme, qui observait la scène, accroupie silencieusement dans un buisson, tua un homme en plein cœur. Un souffle plus tard, une autre flèche, venant cette fois-ci des arbres de l'autre côté du campement, vint heurter le bouclier d'un homme qui se déchira en deux sous la puissance de celle-ci. Les flèches s'enchaînèrent à une vitesse ahurissante, chacune d'elle faisait tomber un homme de plus dans un vacarme effroyable. En quelques instants, le camp gisait de cadavres presque intacts.
La femme, qui avait participé à cet effroyable spectacle, était prise de peur. Quand soudain, une main se posa délicatement sur son épaule droite. Une sueur froide parcourra alors son front pâle. Elle se retourna et vu une silhouette noire.

 

Il y a tellement d'avis sur mon oeuvre que j'en poste la suite ! Enfin, le véritable commencement quoi :)

Chapitre I: Le campement​

.....Le lendemain matin, en se levant, la jeune elfe de 200 ans, un âge très jeune comparé aux plus anciens elfes, qui atteignaient plus de 5000 ans, repensa à ce qu'elle avait vu la veille. Il était inimaginable de faire une chose si monstrueuse : tuer de pauvres soldats, revenants de guerre, triste destin pour eux… Cet acte si horrible ne pouvait venir que de brigands, de voleurs, d’assassins…
Après avoir avalé un morceau de pain, Spectralys repartit discrètement vers le lieu de l'attaque.
C’était une elfe d’un mètre quatre-vingt-dix. Elle avait de longs et soyeux cheveux blonds, presque blanc, un nez fin et de mystiques yeux verts, aux reflets dorés. Elle était vêtue d’une tunique de cuir sombre, de brassards noirs, de bottes épousant les attraits de ses jambes, un harnais permettant de tenir un carquois rempli de flèches de fer et un arc en bois de chêne, un bois majestueux. Elle avait aussi une ceinture renfermant une fine dague elfique argentée et une vieille épée au manche pourpre.

.....Une fois arrivée au campement dévasté, elle se cacha derrière un buisson en se mettant à plat ventre. Tout à coup, un hurlement effrayant se dirigea vers elle. Quand elle se retourna, un barbare levant une hache nappée de sang, au-dessus de sa tête, courrait vers elle. Spectralys ne savait que faire. Soudain, une flèche arrivant de nul-part transperça le poitrail du monstre barbu aux dents à moitiés noircies par sa mauvaise hygiène. Cette flèche l’arrêta durant quelques secondes, le temps de subir l'impact. Puis, vint une seconde flèche qui, cette fois ci, lui arracha le cœur. Le barbare tomba sur l'elfe qui fit une roulade sur le côté pour l'esquiver.
Elle se leva, terrifiée et entendit au loin :
« Je ne serais pas toujours là !
- Qui êtes-vous ? Cria-t-elle en cherchant à comprendre ce qu’il s’était passé.
- Quelqu'un dont il ne faut prononcer le nom, répliqua la voix venant des immenses arbres de la forêt.
- Pourquoi m’avez-vous protégé ? Questionna t’elle en tournant doucement sur elle-même tout en regardant les cimes des arbres »
Cette question resta sans réponse. Spectralys regarda longuement le cadavre, ce monstre ne ressemblait pas à un humain ni à un elfe d’ailleurs. Il était aussi, beaucoup trop robuste et trop grand pour que cela soit un nain. Elle se retourna délicatement pour observer le campement quand elle remarqua qu’il était désert. Tous les cadavres avaient disparu.
De petites voix au loin se rapprochèrent peu à peu de sa position. Elle s’accroupi alors derrière le même buisson que la veille. Un petit groupe d'hommes commençait à se dessiner à côté du campement. Le groupe s’arrêta et 2 hommes descendirent de leur cheval pour contempler le camp. Ils discutèrent et se demandèrent où étaient les hommes qui constituaient ce campement. Ils repartirent ensuite dans la forêt, encore humide, par la rosée du matin. Spectralys se leva délicatement et marcha alors vers les ruines du campement pour les fouiller. L'elfe trouva un journal de route d'un soldat et le lu.

.....Une petite heure passa et elle se fit un résumé : ce groupe d'hommes était partit pour la guerre opposant les hommes de Palancar, aux armées terribles du Mordor. Celles-ci étaient composées de gobelins, d'orques, de trolls et même de Nécromanciens. Le groupe avait perdu plus de cinquante unités et revenait glorieusement à leur foyer, en plaignant leurs frères morts au combat.
Elle ne comprit pas, comment était-ce possible que des orques et autres créatures dont elle avait lu le nom écrit dans ce journal, existent ? Ce n’était que des monstres de légende, histoire de faire peur aux enfants le soir, évitant ainsi leur sortie la nuit. Ceci était bien étrange. Elle devait se renseigner sur ces créatures auprès de son père, un grand aventurier.
Spectralys se souvint alors qu'elle avait oubliée de voir son père pour aller chasser. C'était une sorte de métier, mais surtout un moyen de se nourrir et de vendre la viande le lendemain, sur le marché, pour se faire un peu d'argent. Elle se leva et courut alors au lieu de rendez-vous donné par son père, la veille.

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Les commentaires de l'auteur :
Vous allez dire que les noms cité dans ce récit ne sont pas recherché du tout ! Cependant, ce détail est fait exprès.
J'essayerai de mettre des commentaires comme çà à la fin de tout les "chapitres" du récit afin de vous informer sur certaines choses à savoir. Mais aussi pour éviter les questions et réflexions inutiles !

 

C'est à la suite d'une bonne nouvelle à propos de ma future classe de Terminale S que je vous post la suite de World of Skulblaka !

Chapitre II: La clairière de l'oracle​

.....Une fois arrivée à la cabane du chasseur, au sommet d’une petite colline verte, son père l'interpella :
« Mais qu'est-ce que tu faisais ? Cela fait deux heures que je t'attends !
- Désolé père, j'avais...
- Tu avais ? Répondit Balcaris, son père, énervé
- J'avais complètement oubliée, je devais aller au puits pour ramener quelques seaux d'eau à la maison.
- Hum ! J'en avais déjà apporté hier soir...
- Euh... Oui, j'en ai rapporté car maman... n'avais pas assez d'eau pour arroser le blé du jardin, répondit la fille confusément et hésitante
- Hum ! Je me contenterai de cette excuse stupide pour cette fois. Dit moi juste que tu avais seulement oublié de te lever. Comme d’habitude.»
La discussion s'arrêta là, ils partirent ensuite vers les crêtes, c'est là que l'on trouvait les meilleurs cerfs. Mais c’est aussi là que l’on trouvait certaines meutes de loups pouvant dévorer les hommes qui s’aventuraient dans ces montagnes.

.....Après quelques heures de marche, Spectralys et Balcaris arrivèrent dans une clairière. Celle-ci était celle de l’oracle. Elle portait ce nom car une légende disait qu'un devin était passé par là et s’était changé en pierre pour former une statue au centre de cette petite clairière. C’était un endroit paisible où les oiseaux y trouvaient refuge. Un endroit parfait pour être en harmonie avec la nature environnante.
L'elfe demanda à son père si elle pouvait méditer et contempler le ciel pendant quelques minutes. Balcaris accepta sa demande et disparu dans la forêt, pleine de mystères.
L'air était pur, le silence apaisant et l'herbe, douce. Spectralys s'approcha de la statue centrale. Celle-ci était recouverte de mousse, qui avait rongé la pierre durant ces dernières années. L'elfe se mit à genou devant la statue et ferma les yeux. Après quelques longues minutes, elle perçu une voix essayant de lui parler. Cette voix était étrange, elle était tout aussi familière, qu’étrangère. Ces paroles raisonnaient doucement dans l’esprit de Spectralys, qui fut enchantée par ces dernières. Cependant, ces voix commencèrent à s’intensifier et à devenir de plus en plus brutale. Quand tout à coup, une lumière brûlante et étincelante projeta la jeune femme en arrière et l'assomma sur un rocher. Pendant son sommeil, elle entendit la même voix si inquiétante qu’elle en perdit la raison et la lança dans une lutte contre son esprit.

..... Quand elle se réveilla, elle était dans un lit moelleux et blanc avec un sac d'eau froide sur son front brûlant de fièvre. L'elfe comprit alors qu'elle était tombée dans les pommes et que son père l’avait ramené à Elkanor, son village natal, situé entre l’Alagaësia et la Terre du Milieu.
A ce moment précis, son père franchi le seuil de la porte de la chambre et demanda ce qu'il s'était passé, là-haut, sur la crête. Elle répondit qu'elle n'en savait rien. Balcaris, confus, repartit aussi vite qu’il était venu et laissa seul sa fille encore sous le choc.

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Les commentaires de l'auteur:
Ce chapitre est très important pour la suite des événements. C'est le début à toutes choses qui se déroulera dans l'aventure de la jeune elfe.
A part cela, il y a toujours les références au Seigneur des Anneaux et au monde d'Eragon. Je tiens quand même à préciser qu'Elkanor est un nom inventé de toutes pièces.
Dans les prochains commentaires, j'essayerai de faire une carte de l'ensemble du monde connu par les Hommes de Desperedar, le continent abritant l'Alagaësia, la Terre du Milieu et d'autres contrées plus ou moins hostiles.