Machins gratuits, promos, toussa...

Ça arrive de temps à autres de tomber sur des trucs gratuits, et comme je viens d'en trouver un, j'en profite : je partage.

Gamehouse fait une super promo pour le moment, à l'achat d'un jeu mobile (en théorie), obtenez un jeu gratuit :
http://gamehouse.com/mobile-promo
(et oui, ça devrait marcher même si vous n'avez pas acheté de jeu... Le mien je l'ai pas acheté, c'était la promo du jour sur l'Amazon Appstore. :3)
Enjoy.

 

http://www.gog.com/en/gamecard/ultima_4

Nouveau jeu gratuit chez GOG : Ultima IV - Quest of the Avatar. Pour ceux qui ne seraient pas encore inscrits chez eux, cela donne donc un total de 6 jeux pour 0 euros :
* Beneath a Steel Sky
* Dragonsphere
* Lure of the Temptress
* Teen Agent
* Tyrian 2000
* Ultima IV

... Vous attendez quoi ? :3

 

M'étant enfin acquitté de ma dette envers Introversion, j'ai un deal à proposer aux trois paumés qui matent ce topic.

J'aime profondément Introversion. Voilà maintenant une bonne demi-douzaine d'années qu'ils m'éclatent, et je voudrais partager un petit peu de leur talent. J'entretiens avec chacune de leur création une relation très spéciale. Ils sont de ces jeux qui vous rendent au centuple tout ce que vous leur donnez, une prouesse dont même Minecraft ne peut se vanter chez moi (et ça n'engage QUE moi ), et qui vous hantent encore des années plus tard. Té, j'ai commencé Uplink vers 2005. Et j'ai encore un enième hacker en plein viol numérique des bases de données de la sécu. Mais j'y reviendrai.

Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, Introversion c'est 4 jeux (et un 5ème en préparation) : Uplink, Darwinia, Multiwinia, et Defcon.
Ils étaient là bien avant le boom actuel du jeu indie, et contre vents et marées ils ont tenu bon. Ils ont survécu à pas mal de merdes, dont un frôlage de faillite. Ils ont bercé, et bercent encore, certaines de mes nuits par leurs idées décalées, leur niveau de finition invraisemblable et leur amour du Jeu.

Je n'ai guère le temps de m'éterniser sur la totale dans l'immédiat, je vous mettrai donc simplement le lien vers leur site : http://introversion.co.uk - libre à vous de découvrir leurs jeux, que ce soit par les demos ou par des moyens moins licites. Mais si comme moi vous êtes gamer dans l'âme, vous risquez bien de vous retrouver avec une dette morale immense envers eux dans ce dernier cas. Ce qui me ramène à mon propos. Cette dette, je viens donc de m'en acquitter le cœur léger et avec enthousiasme (et un brin de remords envers l'état de mon portefeuille). Et comme j'avais eu l'occasion de profiter d'une promo - DEFCON gratuit - j'ai envie de jouer un peu.

Je m'en vais donc commencer par une petite vidéo du jeu pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s'agit :



DEFCON, comme tous les jeux d'Introversion, est une perle. Un gameplay riche et pernicieux, des graphismes qui dans leur simplicité se retrouvent au top des années après (on a pas encore fait mieux qu'un Uplink dans sa catégorie, et même Hacker Elite - une référence pourtant - peine encore à l'égaler). Le principe est simple : c'est la fin du monde. Et c'est vous qui appuyez sur le bouton rouge en vous masturbant sur les chiffres des victimes que font vos ogives thermonucléaires.

"It's Global Thermonuclear War, and nobody wins. ​

But maybe - just maybe - you can lose the least."​

Le jeu est multi uniquement, et fonctionne sur Mac, Windows, et GNU/Linux. Rassurez-vous, tout le monde peut jouer avec tout le monde, la plate-forme n'est pas une barrière. :)

Voilà, c'est les centimes manquant au prix que je viens de payer que je veux verser ici. Donner à l'une ou l'autre personne l'envie de tester et, pourquoi pas, de rester avec l'un des plus vieux et des plus respectables studios indie encore en activité.

Je souhaite donc donner ma clé à un heureux veinard de ce forum. Parce que Minecraft est indie, que ça peut permettre à quelqu'un de faire un second pas dans ce monde assez étonnant, et que je me sens chez moi. :3

Je vais donc jouer avec vous. Je vais laisser ce topic traîner une semaine. Balancez-moi un texte. N'importe quoi. Dissertation, rédaction, sonnet, haïku, je m'en fous. Mais un truc qui me donnera envie de vous filer cette clé. Thème imposé : voir le thème de DEFCON. J'aurais presque bien fait ça sur le site, mais ça serait totalement HS, et puis y'a que les membres plus dévoués sur le forum. Ça n'intéresserait qu'eux à mon avis. La communauté, pas les joueurs de Minecraft uniquement. Si je me trompe, libre à qui le peut de le signaler sur le site (on pourrait arguer que ça rameuterait peut-être encore quelques nouveaux forumeurs de plus, et plus on est de psychopathes plus on s'ouvre le crâne à la hache). Pourquoi un concours de ce genre ? Parce que j'aime le français, aussi. x)

Je profiterai de cette semaine pour vous présenter les autres jeux d'Introversion. Parce que, comme l'indique le titre de ce topic, il y a une petite promo en cours : pour 25€ vous pouvez vous payer l'intégrale en version download (ce qui fait 6.25€ par jeu. Une paille). Pour 35€, la même avec versions boîte collector (8.75€ par jeu).

Si vous gagnez, et si vous craquez et vous payez également ces jeux, je vous demanderai simplement de donner à votre tour la clé DEFCON dans des conditions similaires. Tout le monde est gagnant. :)

Il est 00:00 selon mon PC. Fin de ce concours à la con mardi 00:00. Le gagnant recevra évidemment sa clé par MP.

 

2001 - Uplink​

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Uplink, c'est le jeu de chevet de tout amateur d'indie ou pas loin. Une légende, ou peu s'en faut. Avant tout le monde, Introversion a trouvé la formule : des graphismes simples mais suffisants et léchés, un gameplay à l'épreuve des balles à tête creuse, une idée jamais vue, une équipe de gus dans un garage (ou à peu près). Que le carnage numérique commence.

Imaginez l'effet qu'a pu avoir ce jeu lors de sa sortie. Selon la légende - savamment entretenue par Introversion, mais allez savoir - certains des testeurs du jeu, devant ce CD miteux (bah oui, on parle d'un studio indie là hein) et l'aspect du jeu, ont préféré retirer le câble servant à la connexion. Prudence oblige...

Internet - enfin, ce qu'il est est devenu en 2010, est votre terrain de jeu. Vous êtes un prédateur numérique, ce que d'aucuns appellent un hacker. Vos missions, finement négociées et exécutées avec panache et discrétion, vont du vol de données à la falsification de casiers judiciaires, en passant par la modification des données de la sécurité sociale. Ne cherchez pas la moindre once de 3D outrancière, pas le moindre relent de diplomatie ou de lumière du jour. Vous ne vivez que par et pour les 1 et les 0. Engagé par la société Uplink, vous vous tracez tout doucement votre chemin, volant quelques fichiers, en effaçant d'autres, frôlant parfois l'arrestation, améliorant vos logiciels et votre matériel au fur et à mesure, et commencez de gravir les échelons.

Puis vous parvient un mail qui va faire basculer votre vie. La guerre est déclarée. Une guerre à nulle autre pareille, dont les enjeux et les armes ont de quoi faire tourner la tête. Mais dans quel camp êtes-vous ?

Telle est, en résumé, l'histoire d'Uplink. Elle ne s'arrête bien entendu pas là, mais je ne voudrais pas vous priver du plaisir de la découverte. Autant passer au plat de résistance, alias : pourquoi Uplink est un Grand Classique.

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Le jeu se résume, à peu de choses près, à un écran. Il y en a certes quelques annexes, mais en bonne "simulation", vous n'en souffrirez pas. Tout est là. Sous vos yeux. Et si au départ on a un peu de mal à s'y retrouver, l'instinct prend vite le dessus, et on apprend à la dure les compétences nécessaires à la survie dans un milieu hostile très particulier. Ne pas laisser de traces. Ne pas se laisser repérer. À la lueur fantomatique du moniteur se dessine un combat de tous les instants face à des barrières techniques de plus en plus sophistiquées, qu'il faudra faire sauter ou contourner. Travailler vite. Très vite. Plus vite que de raison parfois, tout en sachant que la moindre erreur peut se payer très cher. Si se retrouver déconnecté est une mort en soi, finir derrière les barreaux est une toute autre affaire. Quand l'admin système vous traque, la poussée d'adrénaline que donne Uplink est incomparable - pas par son intensité, mais par sa spécificité. Introversion parvient à faire oublier que l'on est seul et que le seul véritable ennemi c'est le temps, ce maudit indicateur de trace qui diminue, seconde après seconde, vos chances de réussite, vos chances de vous cacher.

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La bande originale du jeu est un autre facteur très important dans l'art qu'a le jeu de vous faire plonger et ne vous laisser remonter qu'à l'agonie, quand l'horloge affiche l'heure à laquelle vous devriez vous lever. Parfois rythmée, le plus souvent discrète, elle parvient à ajouter encore un peu plus à ce sentiment d'oppression qui vous prend une fois habitué au jeu et à ses caractéristiques. Certains puristes préfèrent toutefois la supprimer entièrement...

Les graphismes, s'ils commencent (enfin) à accuser leur âge - principalement à cause de la carte par laquelle vous définirez votre bounce avant l'attaque d'une cible, restent fort agréables à l'œil. D'autant qu'une bonne pelletée de thèmes sont disponibles pour qui veut bien se donner la peine de chercher.

L'histoire est sinistre à souhait, et malgré la désuétude du calendrier, continue d'être d'une actualité assez dérangeante. Remplacez ce 10 que vous ne sauriez voir par un 20, voire un 30, et tout à coup, vous réaliserez que la chose reste plausible, même si forcément vulgarisée, simplifiée et romancée. Et elle a de quoi faire froid dans le dos.

En ce qui concerne le gameplay... En théorie vous pourriez jouer relaxé, le bras désinvolte posé sur la souris, prenant à peine la peine d'encoder les montants d'argent que vous vous transférez le sourire aux lèvres ou l'IP que vous voulez sonder. En pratique, vous risquez bien de vous retrouver penché en avant, les doigts crispés sur le périphérique, surveillant du coin de l'œil toute trace qui arriverait à échéance et cliquant fébrilement à travers votre menu d'applications pour trouver ce foutu LAN_Probe, avant de vous maudire et d'augmenter sa priorité CPU en respirant d'une manière un peu plus saccadée que vous ne le voudriez.

Tout est là pour faire d'Uplink un cocktail explosif. S'il n'a pas la valeur bling-bling d'un Call of Duty, il reste, dix ans plus tard, un indispensable (et un indispensable qui tourne allégrement sur les versions plus modernes des systèmes d'exploitation, joie).

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Plus que 6 jours pour rentrer vos copies... Prochaine présentation jeudi. :)