Quelques récits RP...

Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire un peu dans l'originalité...

Vous savez sans doute, si vous avez déjà essayé de postuler pour un serveur RP ou semi-RP nécessitant une candidature qu'il vous faut fournir un soupçon de récit RP.

Mais qu'est-ce que le RP ?

Le RP (ou Rôle-Play) est un mode de jeu dans lequel vous endossez le rôle d'un personnage que vous créez de toutes pièces depuis la taille de ses cheveux jusqu'à la couleur de ses ongles de pieds en passant par le nombre de poils de nez.
Dans les récits RP, vous devez créer une petite histoire souvent de quelques lignes (10-20 en général) où vous racontez une histoire mettant en scène votre personnage. Il vous revient donc de connaître celui-ci dans les moindre détails pour éviter des erreurs grossières de confusion au fil des récits.

Voici l'une des histoire que j'avais créée dans le but de la joindre à la candidature d'un serveur avant d'y renoncer (oui, je suis comme ça) :

La mine​

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Alors que la brise chaude d'été soufflait dans les arbres, égayant les contrées lointaines du royaume d'Irkor, je me retrouvais une nouvelle fois plongé dans l'obscurité étouffante des mines royales. Cela n'était en rien contre mon gré puisque j'étais au yeux de tous un mineur engagé volontairement afin de rapporter des bas-fonds de notre terre, les richesses qu'y s'y cachent. Officieusement, j'avais subi les pressions de ma caste sociale. Mon père, travailleur de la pierre émérite s'était attiré toutes les éloges de nos supérieurs, et ces derniers comptaient bien à ce que la jeune vigeueur reprenne la continuité des affaires paternelles.
Mon nom ? Galak. Je serai âgé lors du prochain hiver de 24 ans. Je ne suis pas à proprement parler une montagne de muscles, mais mon vaillant père m'a enseigné comment manier une épée ou un arc dans les conditions extrêmes. En outre, je ne serai sans doute pas capable de faire face à une bande de brigands endurcis, ces derniers ne possédant pas la même témérité que les loups affamés.
Plutôt grand, j'abhorre sans cesse des cheveux ébouriffés, n'ayant pas vraiment de quoi les faire tenir à plat, puisque de toute manière, la brise estivale s'acharnait à les remettre en désordre.

Le travail à la mine était quelque chose de long et difficile à la fois. La noirceur rendait tout d'abord chaque mouvement difficile et imprévisible et l'étroitesse des galeries souterraines n'arrangeait en rien ces pénibles conditions. Il arrivaient fréquemment que les mineurs s'effritaient la jambe sur les roches nues et aiguisées des murs bordants les galeries. Dans l'effort, on ne sentait rien, mais l'odeur chaude du sang finissait par contraster avec les relents de poussière en suspension, propulsées dans les airs par la marche interminables des mineurs.

Quelques bougies ça et là perçaient l'obscurité environnante, le plus souvent avant chaque intersection, mais elles compliquaient encore une fois la tâche rendant encore une fois chaque croisement à ces niveaux encore plus exigu.

Les journées suivaient toujours le même rythme. On rentrait et descendait par les échelles avant lorsque le soleil commençait à poindre timidement au delà des Mort Gomors et on ne sortait que bien plus tard dans la journée au moment où les ombres commençaient à atteindre des hauteurs extravagantes.

La mine avait un étage supérieur qui faisait à la fois office d'entrepôt et de salle de repos. Chaque mineur avait en effet droit à quelques minutes de répit chaque heure, car nos employeurs craignaient que le travail ardu de la sorte ne rende leur travail encore plus brouillon qu'à l'accoutumée.

A mon âge, je pouvais prétendre à exercer n'importe quel métier de la mine. Extraire le charbon ou d'autres minerais, déblayer des galeries, agrandir les conduits, tout me semblait réalisable à cause de la folie qui entoure la jeunesse.

Pour le moment, je me prêtais à la première activité. Je revenais chaque soir noir de suie, la respiration sifflante, et la gorge encombrée de cette poussière noire de charbon qui permettra aux castes les plus aisées de ma contrée de s'éclairer jusqu'à tard la nuit.

Enfin, je revenais chaque soir, jusqu'à il y a maintenant dix jours...

A suivre.

Merci de ne pas utiliser ce texte sans me demander mon avis.

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Attaquons maintenant le second chapitre !

Chapitre 2 : L'accident​

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La journée débutait pour ainsi dire comme à l'accoutumée. Les femmes poussaient les lourds chariots de fer remplis de minerais en tous genres (fer, émeraude, diamants) vers la surface afin que ces derniers soient ramassés et traités par les plus jeunes des adolescents.
Les adultes comme moi étaient déjà descendus dans la mine pour reprendre l'ouvrage commencé les jours précédents. Coup de pioche après coup de pioche, je sentais mes bras peser de plus en plus lourd. Habituellement, je ne fatiguais pas aussi vite, mais l'air semblait plus vicié que d'habitude et deux minutes de pause ne suffisait pas à reprendre ses esprits. Croyant à une faiblesse passagère, je repris ma labeur en grognant.

Les bougies n'étaient pas encore allumées. La lumière du jour filtrait par l'ouverture et les mineurs chargés de l'éclairage n'étaient pas encore arrivés. Tout le travail s'effectuait donc dans l'obscurité et le silence malgré les quelques râlements des ouvriers dus à un coup de pioche maladroit ou un rocher coupant.

L'air devenait de plus en plus lourd quand on entendit enfin les ouvriers chargés de l'éclairage de la mine arriver. Habillés de leurs habits au départ immaculés de blanc mais réduits maintenant à l'état de loques tachées de boue et de suie, ces derniers descendirent les échelles menant aux tréfonds de la mine en racontant les ragots du jour à qui voulait l'entendre.
Je les observais du fond de mon conduit. L'un d'eux s'approcha d'une des bougies éteintes de la veille, dégaina un morceau de ferraille et un caillou qui devait vraisemblablement être un silex qu'il entrechoqua pour obtenir des étincelles. Ce qui provoqua une formidable explosion ébranlant tous les conduits alentours et provoquant la chute d'énormes rochers qui détruisirent l'échelle menant vers la sortie et la lumière salvatrice.

Je fus projeté en arrière par le souffle puissant et brûlant de l'explosion. En heurtant le fond de la galerie, je sentis ma tête résonner en même temps qu'un goût cuivré remplissait ma bouche. Probablement du sang. Des gémissements s'élevaient de toutes parts et je me remerciais les dieux que l'explosion avait ôté toute lumière, me coupant ainsi la vue à tout spectacle horrible.

Malgré mes membres douloureux, je ne devais rien avoir de cassé. Quelques égratignures probablement ça et là... Un morceau de granit aiguisé avait du percer mon haut car je sentais un liquide chaud et poisseux couler le long de mon ventre.
Rampant, toussotant, je me dirigeais vers où mon instinct me dirigeait, espérant rencontrer un autre survivant qui saurait me guider à travers cette obscurité des plus pesantes.

Les râles des autres survivant résonnaient toujours dans l'atmosphère, quémandant de l'aide, de l'eau, des panses,... Pour certains, rien de tout cela ne pourrait leur servir : leur survie était plus que compromise.

L’inquiétude et la peur commençaient à me gagner. Comment allais-je sortir, sinon mort ? Reverrais-je un jour la lumière du jour ou bien, ce matin était-elle la dernière fois ?

A suivre.

Merci d'avoir lu :3