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The Who : Le British Rock (Rétrospective)

Discussion dans 'Discussions diverses' créé par Paratrox, 12 Août 2016.

  1. Paratrox

    Paratrox Mineur

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    Bonjour à tous, c'est Para, et aujourd'hui je vous fait par d'une vieille ébauche d'article que j'avais fait sur les Who mais qui ne me plaisait pas. Bonne lecture ! (désolé pour la mise en forme j'avais la flemme)

    [​IMG]


    The Who qu'est ce que c'est ? C'est le groupe exemplaire du british rock, incubateur du punk, figure des mods, symbole des années 60 et 70. Tout au long de cet article, je vais vous parler de leur discographie, chronologiquement.


    Avant toute chose, Je vous présente les membres :


    -Pete Townshend, très très bon guitariste soliste ET rythmique, classé en 9e place dans le classement des meilleurs guitaristes de l’histoire du rock par rolling stones magazine (classement fonctionnant par votes des lecteurs). Connu pour ses moulins (il fait tourner son bras en jouant) et son jeu très rythmique. C’est un des guitaristes les plus novateurs du rock, et il a inventé sa propre technique, le Power Chords, technique consistant à faire des balayages bruyants sur les cordes.


    -Roger Daltrey, le chanteur, qui était à la base guitariste rythmique (Pete et Daltrey ont échangés), a une excellente voix porteuse, grave et un peu rockailleuse. C’était le parfait « rebelle » à l’époque. Simplicité.


    -John Entwistle, bassiste, nommé plusieurs fois meilleur bassiste de la décennie et de tous les temps. Il a inventé sa propre technique, les Thunderfingers, permettant de compenser l’absence d’un vrai guitariste soliste par des solos de basse.


    Ils sont ensuite rejoints en avril 1964 par le batteur Keith Moon, qui est alors âgé de 17 ans. Pete Townshend a raconté la façon dont Keith Moon a rejoint les Who :


    « Il est venu à un de nos concerts, et a dit : « je peux jouer mieux que votre batteur ! » Il s'installa alors derrière la batterie et la détruisit presque complètement. Nous nous sommes tout de suite dit : « C'est l'homme qu'il nous faut ! ». ». Classé 2e meilleur batteur de tous les temps par Rolling Stones magazine. Surnommé L’Octopussy, la pieuvre en français, il pouvait faire des rythmes de malade.


    Il était à moitié fou (il a pris de l'anesthésiant pour cheval sur scène puis est tombé dans le coma pendant 3 jours, et il a fait exploser sa caisse clair avec de la dynamite, ce qui a rendu à moitié sourd Townshend)



    On va écouter leur premier 45 tours, Zoot Suit, une veste emblématique des Mods, dont on reparlera après. A l'époque, ils s’appelaient les High Numbers.





    Cette chanson est assez éloignées de ce que vont faire les Who plus tard et le riff jazzy de Zoot Suit a peu à voir avec le style de Pete Townshend, ce qui laisse penser que ces titres ont été probablement enregistrés avec l'aide de musiciens de studio. Le 45 tours n'arrive cependant pas à percer dans les charts.


    On va écouter maintenant I Can’t Explain, parue en 1965, apparue dans le top 10 UK. C’est un single, une des premières compos de Townshend.





    Les paroles sont sur l’amour, un sentiment qu’on ne peut pas expliquer.


    Jimmy Page (futur Led Zeppelin), est sollicité pour jouer la guitare rythmique et le solo en cas d'incapacité de Townshend. Finalement, c'est la version de Towshend, jugée plus convaincante, qui est retenue.



    On va de suite commencer avec leur premier tube, My Generation, qui donne d’ailleurs le nom de leur premier album. C'est une grosse chanson emblématique, reprise par entre autre Green Day, Iron Maiden, Oasis et Alice Cooper. Ecoutez bien la basse.






    On vient d’écouter My Generation, de The Who, car oui, aujourd’hui nous parlons de ce groupe anglais mythique. Il faut savoir qu’à la base, la chanson était écrite par Townsend comme étant un blues assez lent, puis ils l’ont accéléré et Daltrey a rajouté des bégaiements, typique de ce style de blues. Diffusé à la TV de nombreuses fois, gros hit. Paroles sur leur génération, que les vieux essaient de les rabaisser, etc. « I hope I die before I get old ». Daltrey et Townsend ont plus de 70 ans, c’est raté.



    Petite parentheses : Les who cassaient toutes leurs guitares, batterie etc à la fin du concert, ils se déchainaient, et ils sont réputés pour ça (ils ne le font plus). Pendant qu’ils cassaient tout, John Entwistle rangeait tranquillement sa basse dans son étui et s’en allait aux backstage, tout en se protégeant de sa main des éclats.



    The Kids are Alright, écrite par Pete townshend encore une fois. Devenu un hymne pour les Mod à l’époque. Vient d’une pièce au piano d’Henry Purcell (17e siècle) c’est du classique.





    Ils en ont fait un film plus tardif, 1979, documentaire rock, vie quotidienne du groupe, Keith moon meurt pendant la fin de la production. Et d’ailleurs la chanson est parue en Europe sans l’autorisation du groupe en version complète. Après 2000, lors des concerts, ils rajoutaient quelques couplets improvisés, puis plus tard sur John Entwistle et le fait qu’il aime le vin rouge, (français ?) qui donne ensuite une autre chanson, Old Red Wine.


    J’en profite donc pour vous parler des mods.


    C'est une sous-culture née en 1950, et son apogée étant en 1960. Ce sont des jeunes hommes avec un certain pouvoir d’achat, le soucis de leur apparence vestimentaire (de beaux costumes, parkas), ils se déplacent sur des scooters, aiment la danse, le jazz, le blues. Ils se battent contre les rockers, qui eux sont habillés en cuir. le symbole des mods : Cocarde bleu blanc rouge, symbole ds Who.

    Ça a donné les hippies ensuite, et la culture mods est réapparue en 1978, avec entre autre la sortie du film Quadrophenia, film des Who, dont on écoutera des morceaux plus tard, puisque c’est un opéra rock.



    On écoute maintenant Happy Jack, de l’album A Quick One, et écoutez bien la fin.





    La chanson est écrite encore une fois par Pete Townsend. La chanson atteint la 3e place des ventes en Angleterre. La chanson donne le nom de l’album américain, remplaçant A Quick One, une allusion trop sexuelle. La chanson parle d’un homme (jack) que Pete et d’autres enfants bizutaient lors de vacances, mais il prenait toujours tout avec le sourire.


    A la fin de l’enregistrement, on entend Pete dire « I saw you » à Keith Moon, le batteur, qui n’avait pas le droit de venir dans le studio pendant qu’ils enregistraient les chœurs, parce que selon le producteur, sa voix n’était pas assez harmonieuse.



    On enchaine avec Substitue, un jingle sortit en mars 1966. Reprise par les Ramones sur Acid Eaters, sorti en 1993, mais aussi par les Sex Pistols et par Great White. La chanson est encore écrite par Townshend.


    https://www.youtube.com/watch?v=eswQl-hcvU0


    La chanson est assez longue et structurée pour un single de l'époque. Du point de vue musical, l'introduction est bâtie sur une succession d'accords gardant la même pédale d'harmonie (la corde de Ré à vide). Viennent ensuite les couplets, puis le refrain chanté sur la même grille d'accords que l'intro. Un break composé d'un solo de basse de John Entwistle ponctue la chanson, qui retourne ensuite à son premier couplet. On observe un mélange de textures acoustiques et électriques. À nouveau, la basse est mise à l'honneur, tout comme dans My Generation qu’on a écouté juste avant. Keith Moon se distingue par ses breaks brutaux et chaotiques, ainsi que par son utilisation très fréquente des cymbales.


    La chanson atteint la 5e place des charts anglais. Censurée aux US, I look all white but my dad was black (« J'ai l'air tout blanc mais mon père était noir ») est remplacé par I try to going forward but my feet walk back (« J'essaie d'avancer mais mes pieds marchent à reculons »).



    Après ces grosses explications, on écoute Pictures of Lily, une chanson bien rigolote ;))))


    https://www.youtube.com/watch?v=7BmkBroiw1s


    Elle a été placée rapidement 4e dans les charts britanniques grâce à la virtuosité de l’instrumentisation. Reprise par David Bowie, ayant repris plusieurs autres chansons (il était un fan).


    Encore écrite par Townshend. L’idée de la chanson lui est venue en voyant une photo de Lilian Baylis, épinglée sur le mur de sa petite amie. Il a eu comme idée de créer une chanson sur la masturbation et son importance dans la vie d’un jeune homme. Un petit garçon souffre d'insomnie. Il finit par en parler à son père, qui lui offre des photographies de « Lily », qu'il accrochera au-dessus de son lit. Le terme « masturbation » n'est pas prononcé mais il est implicite, le refrain disant approximativement : « Les photos de Lily rendent ma vie si belle, et résolvent mes problèmes d'enfant ». Le jeune homme, traumatisé par les photographies, ne tient plus : il va demander à son père où il est possible de rencontrer la belle. Soudain, comme un tremblement de terre dans l'âme de l'enfant (rendu par les chœurs et l'amplification du son) : son père lui annonce qu'elle est morte depuis 1929. Le pauvre petit garçon pleura durant toute la nuit, mais, dans ses rêves, il vivra toujours avec Lily.



    On attaque maintenant un nouvel album, The Who Sell Out. L'album se présente sous la forme d'une fausse émission de la station de radio pirate Radio London (expliquer : rock interdit dans radio londoniennes, bateau radio mer du nord, film : Good Morning England) : les chansons sont séparées par des jingles commerciaux et autres publicités. Marqué par le courant psychédélique, The Who Sell Out inclut notamment I Can See for Miles, le single le plus vendu de l'histoire des Who et le seul issu de l'album, et c’est d’ailleurs celui-là qu’on va écouter.


    https://www.youtube.com/watch?v=kb5mRBMZbYo


    The Who Sell Out a atteint la 13e place des charts britanniques et la 48e place aux États-Unis. Il est classé 113e au classement du magazine Rolling Stone des 500 meilleurs albums de tous les temps. Pete, déçu du classement, pensait pouvoir arriver en 1ere place. Ce qui rendra d’ailleurs les albums d’après plus travaillés et profonds.


    Ils se rattrapent un an plus tard avec la sortie d’un nouveau jingle pour l’occasion d’une compilation « Magic Bus : The Who on Tour ». Si vous êtes un fan assidu vous savez donc qu’on va écouter tout de suite Magic Bus, qui a largement contribué à la popularité du groupe et qui est un single très important dans leur histoire.


    https://www.youtube.com/watch?v=bl9bvuAV-Ao


    C’est une chanson qui change énormément de la version studio à la version live, beaucoup plus fougueuse, longue et avec plus de liberté concernant le solo. Pete Townshend adorait la jouer, mais pas Entwistle, qui trouvait la ligne de basse trop répétitive, et pas Keith Moon, qui en avait marre de toujours devoir taper sur un petit woodblock (petit carré en bois creux).

    SUITE ET FIN :
     
    #1 Paratrox, 12 Août 2016
    Dernière édition: 12 Août 2016
  2. Paratrox

    Paratrox Mineur

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    On attaque maintenant Tommy, sorti en 1969, premier Opéra Rock du groupe et de l’histoire du rock d’ailleurs, dont un film a été fait. C’est une histoire qui se suit durant tout l’album, comme un vrai Opéra. L’œuvre de Townshend. L'album atteint la quatrième place des charts américains, restant dans la liste des albums les plus vendus durant 126 semaines. Il est classé à la deuxième place au Royaume-Uni. 96e dans le classement des meilleurs albums de tous les temps (sur 500). Ça amène les synthés dans leurs compositions.

    Il y a eu une version orchestrée en 1972.



    Tommy raconte l'histoire d'un garçon aveugle, sourd et muet qui devient un célèbre champion de flipper, passant par diverses expériences afin de retrouver ses sens. Lorsque cela se produit, il se transforme en une sorte de guide spirituel pour de nombreux adeptes qui finissent par le rejeter. Les Who interprètent intégralement Tommy sur scène lors d'une tournée mondiale en 1969-1970. Il faut l’écouter en entier et lire les paroles , œuvre à part entière.


    On commence avec le premier tube de l’album, Pinball Wizard (le sorcier du flipper).


    https://www.youtube.com/watch?v=4AKbUm8GrbM


    La chanson atteint la 4e place des meilleures ventes au royaume-unis. La chanson est chantée par un champion de flipper (dans l’histoire), choqué par le talent inné de Tommy pour ce jeu et se montre impressionné, puisqu’en effet, le garçon sourd, muet et aveugle joue sans effort et remporte toutes les parties. Le narrateur, abasourdi, se demande d'où provient cette facilité (what makes him so good?), avant de s'avouer vaincu.


    La chanson n’était pas prévue pour faire partie de l'album. Pete Townshend avait besoin de l'appui des critiques rock pour être certain que l'album Tommy ait l'impact souhaité. L'un des critiques les plus influents de l'époque était Nik Cohn. Or, Townshend savait que Cohn était passionné par le flipper. Il fit donc comprendre au critique que Tommy était un champion de flipper dans l'opéra qu'il était en train d'écrire. « Ce sera un chef-d'œuvre ! » répondit Cohn, enthousiasmé par cette idée. Townshend écrivit la chanson dans la foulée.


    Selon Townshend, on peut y trouver encore une fois l'influence du compositeur de musique baroque anglais Henry Purcell -> the kids are alright. La rythmique, presque flamenco, enchaîne rapidement des accords majeurs et des accords sans tierce. On y retrouve un mélange de guitares acoustiques et électriques, ce qui donne un effet orchestral. Les refrains sont plus électriques et agressifs.


    On enchaîne avec I’m Free, du même album.


    https://www.youtube.com/watch?v=uRD_gIoVOmY


    Twonshend aurait apparemment pensé au morceau des Rolling Stones ayant le même nom, qui est sortit peu avant. SPOIL. Les paroles racontent qu’après avoir été guéri de ses handicaps, il se sent libéré et cri I’m Free.



    Dernière musique du même album, See Me, Feel Me. 12e place des charts aux USA. Elle cloture l'album.


    https://www.youtube.com/watch?v=hZPtrWvlFRU



    On change de registre, avec un nouvel album, l’album phare je pense, le plus grand succès des Who. 4e place du Billboard, et 1er en Grande Bretagne. Au moins quatres chansons ont rencontré un énorme succès, et on va les écouter ensemble.


    La première, avec le célèbre -YEAAAAAAH- , Won’t Get Fooled Again.


    https://www.youtube.com/watch?v=zYMD_W_r3Fg


    Won't Get Fooled Again, dont le titre signifie en anglais « On ne se fera plus avoir », est une vision très désabusée d'une révolution selon Pete Townshend.


    Le soulèvement commence dès la première ligne : We'll be fighting in the streets (« Nous lutterons dans la rue »), et se finit par le renversement des puissants, non sans utiliser la violence. Mais finalement, la révolution s'achève, et rien n'a changé : And the world looks just the same / And history ain't changed (« Et le monde est toujours pareil / Et l'histoire n'a pas changé »). Le nouveau régime mis en place n'est en rien différent de celui qui est tombé, comme l'indiquent les dernières lignes des paroles : Meet the new boss / Same as the old boss (« Je vous présente le nouveau patron / Pareil à l'ancien patron »).


    Ce regard désenchanté porté sur les révolutions a valu à Won't Get Fooled Again d'être désignée, en mai 2005, la « chanson la plus conservatrice de l'histoire du rock » par le journaliste politique John J. Miller, dans un article pour le très conservateur National Revue. Il déclare qu'elle ferait un excellent hymne pour tous « les révolutionnaires désabusés », et qu'il s'agit d'une chanson « qui chasse une bonne fois pour toutes tout idéalisme naïf ».



    On écoute maintenant Baba O’ Riley, qui est le premier morceau du même album, who’s next.


    -https://www.youtube.com/watch?v=gY5rztWa1TM


    Elle devait faire partie d’un projet d’opéra rock abandonné, Lifehouse, faisant suite à Tommy. Inovations avec le synthé. Pearl Jam, Nirvana, et plein d’autres groupes l’ont reprises (et même One Direction, ne criez pas).


    https://www.youtube.com/results?search_query=behind+blue+eyes


    Elle devait aussi fart partie du projet d’opéra rock abandonné, Lifehouse. Beaucoup de « théories » se sont développées autour du sens des paroles du titre, la plus plausible étant que Pete Townshend s'est inspiré de ses propres tourments pour écrire : derrière ses yeux bleus (« behind blue eyes »), il souffre du fait que personne ne sache ce que cela fait (« no one knows what it's like ») d'être comme lui, avec ses espoirs, ses déceptions, la pression qui pèse sur lui.


    On a fini avec cet album et on attaque avec quelques singles, le premier, Join Together.


    https://www.youtube.com/watch?v=_HDMCCLlGl4


    Ce titre aussi devait faire partie de Lifehouse.


    Deuxième single, The Seeker.


    https://www.youtube.com/watch?v=UAbzlj3nf4E&spfreload=1


    19e meilleures ventes de single. Il apparait sur leur compilation Meaty Beaty Big and Bouncy en 1971. Elle est reprise par Rush :love:. On peut l’entendre dans GTA 4 sur la radio Liberty Rock Radio.



    On attaque un autre gros album, un opéra-rock, leur deuxième, affilié encore fois à un film, j’ai nommé Quadrophenia, sorti en 1973, disque d’or. Encore une fois entièrement composé par les Townshend. 2e place au Royaume-Uni, la première étant dominée par David Bowie et Pin Ups, et par Elton John aux US.



    J’espère que vous vous souvenez de ce que j’ai dit sur les mods, parce qu’on est en plein dedans.


    Ce double album raconte l'histoire d'un jeune mod nommé Jimmy. Tout au long de l'album, Jimmy parle de ses problèmes avec sa famille, ses amis et surtout de la difficulté à se trouver soi-même. L'action se déroule dans les années 1960, lors des émeutes entre bandes rivales (mods contre rockers).Le récit est difficile à déterminer à partir des seules paroles, mais devient plus clair grâce à une courte histoire, écrite également par Townshend et présente dans le livret de l'album, qui est racontée du point de vue de Jimmy à la première personne.


    La première moitié de l'opéra se compose de chansons qui font allusion aux frustrations et au sentiment d'insécurité qui dominent la vie de Jimmy : sa vie familiale, son travail, son psychothérapeute, et ses tentatives infructueuses de se créer une vie sociale (The Real Me). Au milieu de l'opéra, il est chassé de chez lui lorsque ses parents trouvent sa boîte de blues — des pilules bleues de drogue, peut-être des amphétamines.


    Perdu et n'ayant rien de mieux à faire, il prend une grosse dose de blues et monte dans le train de 5:15 à destination de la côte. À Brighton, il rencontre un ancien Ace Face (leader des mods) qu'il admire beaucoup, mais qui est devenu un employé dans un hôtel proche… hôtel dont il avait brisé les carreaux deux ans plus tôt. Jimmy est dégoûté d'apprendre que la personne qu'il avait admirée s'est « vendue ».


    Jimmy est alors inconsolable. Tous, de ses parents à sa petite amie, l'avaient déçu, mais il ne s'attendait pas à ce que le style de vie mod le laisse tomber. Ivre et désespéré, il vole un scooter et se rend sur une falaise, où il s'effondre psychologiquement. N'ayant plus de raison de vivre, il trouve la paix dans la pluie tombante (Love, Reign o'er Me).



    L'album est marqué par une grande utilisation des synthétiseurs et une utilisation très importante des cuivres joués par John Entwistle, habituellement bassiste. A la base la musique n’aurait jamais du être affiliée à un film, ce qui ne fut évidemment pas le cas.


    Après beaucoup de blabla, je vous laisse écouter :


    https://www.youtube.com/watch?v=R5z0MuKxfZc


    https://www.youtube.com/watch?v=Hcuo4VeNCkQ


    https://www.youtube.com/watch?v=gDbAtWpoA6k



    On continue avec l’album suivant, toujours aussi bon, The Who By Numbers, sorti en 1975, avec la chanson la plus connue de l’album, Squeeze Box, un peu country.



    https://www.youtube.com/watch?v=49H0IfoILwQ



    Ce qui est drôle, c’est qu’il y a du banjo et même de l’accordéon. Dans les paroles, l'« accordéon » en question étant une métaphore pour l'acte sexuel ou pour la poitrine féminine. Le refrain répète sans cesse in and out and in and out(« dedans, dehors, dedans, dehors »). On peut aussi voir des allusions scabreuses à plusieurs autres occasions: Mama's got a squeeze box, Daddy never sleeps at night (« Maman a un accordéon, Papa n'en dort plus la nuit »). Pete Townshend, auteur de la chanson, décrit sa genèse en ces termes:



    « Créée comme une plaisanterie scabreuse sans prétention. J'ai acheté un accordéon et appris à en jouer en un après-midi. Le rythme de polka que j'ai composé a donné naissance à cette chanson. Superbement enregistrée par les Who à mon incrédulité. Je devins encore plus incrédule quand cette chanson devint un tube pour nous aux États-Unis. »



    Squeeze Box était au départ écrite pour une émission de télévision devant être diffusée en 1974 ; le groupe devait jouer la chanson accompagnée par cent femmes à la poitrine nue. Lorsque le groupe jouait cette chanson, Pete Townshend et Roger Daltrey bougeaient le bassin d'avant en arrière, ne laissant que peu de doutes sur la signification réelle de la chanson.




    Encore un gros album, mais il y a qu’une chanson qui ressort vraiment (enfin c’est surtout parce que j'ai la flemme), Who are you, de l’album du même nom, sorti en 1978. Il est deux fois disque de platine avec plus de 2 millions de ventes.







    Les paroles sont introspectives et inventives, démontrant une fois de plus le talent de Pete Townshend dans le domaine. Il existe diverses interprétations de cette chanson. La plus connue (et l'hypothèse la plus probable, car confirmée par l'auteur lui-même) concerne la rencontre de Townshend avec les membres des Sex Pistols, Paul Cook et Steve Jones, dans un bar londonien. Townshend, en proie à un alcoolisme galopant, n'avait même pas reconnu ses interlocuteurs. Il se réveilla ensuite dans la rue, et fut surpris par un policier. Heureusement pour le guitariste, le policeman était un admirateur des Who et le laissa rentrer chez lui.



    On entend Daltrey dire fuck plusieurs fois lors du refrain.



    Le générique de la série américaine Les Experts reprend Who Are You.




    On arrive aux deux derniers albums, que j’adore et qui sont beaucoup plus tardifs à cause de la mort de Keith Moon, et de John Entwistle pour le deuxième album.



    La première chanson, issue de l’album Face Dances sorti en 1981, où Keith Moon est remplacé par Kenney Jones suite à sa mort. Cette chanson a atteint la 9e place du hit-parade britannique et la 18e aux États-Unis – c'est, à ce jour, le dernier single du groupe à être entré dans le Top 20. Elle s’appelle You Better You Bet !









    Et donc on arrive à la fin de l'article, avec It’s Hard, 5 étoiles selon Roling Stones Magazine, dernier album du groupe avec John Entwistle. Un autre est sorti en 2006, 24 ans plus tard, et ils ont sorti deux jingles depuis, mais pour moi ce n’est plus vraiment The Who mais la moitié, bien que ce qu’ils ont fait est excellent. La dernière chanson est Eminence Front, et elle est excellente.







    On peut entendre cette chanson dans GTA sans andreas et Sleeping Dogs.




    Pour ceux qui voudraient écouter leurs derniers singles :








    https://www.youtube.com/watch?v=aNP2jxAdpk8


    https://www.youtube.com/watch?v=q-K7aUQ3Rpc
     

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